Le préfet de la région PACA, Michel Sappin, a estimé qu’il était impossible de se passer de l’incinérateur de Fos, actuellement en construction. La gauche conteste.
L’incinérateur de déchets de Fos-sur-Mer (Bouches-du-Rhône) alimente les débats. Promu par le préfet de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, Michel Sappin, il est en revanche rejeté par le président de la communauté urbaine de Marseille, Eugène Caselli (PS). Pour ce dernier, la décharge «n’était pas polluante pour la nappe phréatique» et il n’était donc pas urgent de mettre en place un incinérateur.
300.000 tonnes de déchets traités
Mais le préfet ne l’entend pas de cette oreille. Respectant la demande de la communauté européenne, il a annoncé la fermeture de la concession de la décharge d’Etressen, en décembre. Il s’est cependant dit prêt, à terme, à faire «moins d’incinération, plus de méthanisation [et] plus de tri», comme le demande la gauche locale.
L’incinérateur vise à traiter 300.000 tonnes de déchets par an et devrait être doublé d’une usine de méthanisation, d’une capacité de 110.000 tonnes.
300.000 tonnes de déchets traités
Mais le préfet ne l’entend pas de cette oreille. Respectant la demande de la communauté européenne, il a annoncé la fermeture de la concession de la décharge d’Etressen, en décembre. Il s’est cependant dit prêt, à terme, à faire «moins d’incinération, plus de méthanisation [et] plus de tri», comme le demande la gauche locale.
L’incinérateur vise à traiter 300.000 tonnes de déchets par an et devrait être doublé d’une usine de méthanisation, d’une capacité de 110.000 tonnes.
