ENTRETIEN. L'Union des industriels de la construction bois (UICB) alerte sur le risque de sur-réglementer la sécurité incendie pour les immeubles construits en matériaux biosourcés. Explications avec Dominique Cottineau, délégué général de l'organisation professionnelle.


Début juillet, un incendie frappait un bâtiment résidentiel en ossature bois, à Montreuil (Seine-Saint-Denis), sans faire de victime. A l'inquiétude des services de secours, les industriels de la construction bois répondent qu'il ne faudrait pas, sous le coup de l'émotion, sur-réglementer la sécurité incendie pour ce type de bâti. Explications avec Dominique Cottineau, délégué général de l'Union des industriels de la construction bois (UICB).

 

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Batiactu : Quelle analyse portez-vous sur le sinistre qui s'est produit à Montreuil ? Les images partagées sur les réseaux sociaux par les services de pompiers sont impressionnantes.

 

Dominique Cottineau : Tout d'abord, nous avons une pensée pour les habitants de l'immeuble qui ont tout perdu. Lorsqu'un incendie d'une telle ampleur se déclare, c'est malheureusement ce qui se produit, quel que soit le système constructif concerné. Nous saluons également l'engagement des services de secours qui sont intervenus sur ce sinistre.

 

Sur le plan factuel, nous estimons que le mode constructif a pleinement joué son rôle : l'immeuble est aujourd'hui stable, même si l'on ne sait pas encore s'il sera, ou non, réutilisable.
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