Le village doit "incarner la vision d'un urbanisme durable et responsable" en créant un quartier "agréable, confortable, qui accueille tout le monde, offre divers services, et où l'art se révèle à chaque coin de rue", selon Yann Krysinski.
En plus des 6 000 habitants, 6 000 salariés occuperont ce nouveau quartier, dont des agents du ministère de l'Intérieur. Côté services, les pieds d'immeubles abriteront des commerces, en cours de commercialisation. La programmation a été pensée avec les pouvoirs publics afin de compléter le maillage et de combler les besoins. Restaurants, café, boulangerie, club de sport et deux crèches y trouveront notamment leur place.
Accessibilité et réappropriation des espaces
En plus d'offrir 6ha d'espaces verts, l'idée avec ce village est de se réapproprier les berges de Seine. En ce sens, elles ont été aménagées sur environ un kilomètre en une promenade piétonne, ponctuée par des œuvres d'art. Une piste cyclable bidirectionnelle a aussi été créée. Au bout du mail Finot, une grande terrasse avançant sur le fleuve a été conçue, ainsi que des aménagements portuaires afin de pouvoir accueillir un établissement flottant.
Ce morceau de ville du XXIe se veut accessible à tous, et les dirigeants de la Solideo assurent avoir eu des retours positifs en la matière de la part des para-athlètes. Malgré le relief, la pente fait moins de 4% entre les berges de Seine et la rue Ampère, et les rampes sont davantage mises en avant que les escaliers dans les espaces publics.