Les avions gros porteurs de la collection sont d'ailleurs entrés dans le bâtiment en cours de chantier, notamment un exemplaire du Concorde, tout en longueur, ainsi qu'un cargo Super Guppy, aux allures de baleine à bosse. En tout, une vingtaine d'appareils retrace l'histoire de l'aéronautique française (et internationale), dont certains sont visitables, à l'image de l'Airbus A300B qui dévoile ses différents aménagements intérieurs. Outre les avions et hélicoptères présentés, prêtés par les associations "Les Ailes Anciennes Toulouse", "Airbus Heritage" et l'Académie de l'Air et de l'Espace, une collection de maquettes fournies par l'Aérothèque complète le dispositif muséographique tandis que des films seront projetés à l'intérieur du ventre du Super Guppy. A l'extérieur du hangar, d'autres aéronefs sont présentés de façon statique, y compris une Caravelle d'Air Inter et un second exemplaire de Concorde, faisant du musée Aeroscopia l'égal de la Cité de l'Air et de l'Espace du Bourget. Afin de répondre à l'affluence attendue de 130.000 visiteurs par an, la société Manatour prévoit d'installer, dans les bâtiments rénovés de la ferme Pinot, attenante, une offre de restauration et d'espaces de conférence. De quoi combler les merveilleux fous volants et leurs drôles de machines.
Aeroscopia : l'aéronautique s'offre un cocon de métal
Grégoire Noble, le 12/01/2015