Située dans le quartier de La Duchère à Lyon, la «barre 210» a été détruite par implosion jeudi midi, en présence de plusieurs ministres et élus locaux. Une destruction qui s'inscrit dans le cadre d'un programme de rénovation urbaine.
Construite au début des années 1960, la «barre 210» comptait 330 logements répartis sur 17 étages. L'évacuation des quelque 47.000 tonnes de gravats produits par sa destruction devrait durer jusqu'au mois de mars. Environ 2.500 riverains ont été évacués le temps de l'implosion.
Cette destruction s'inscrit dans un «Grand projet de ville» pour lutter contre la paupérisation du quartier et les incidents réguliers qui en résultent. Ce projet prévoit la démolition d'un total de 1.500 appartements sociaux. En contre-partie, 1.500 autres logements devraient être construits avant 2012. La moitié d'entre eux seront destinés à des propriétaires privés.
A ce jour, environ 80% des 10.000 habitants du quartier de La Duchère vivent dans des logements sociaux, contre 17% pour l'ensemble de la ville de Lyon.
Le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a assisté à l'implosion, en compagnie du ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, qui a vécu pendant 15 ans dans ce quartier. Les riverains évacués ont pu suivre l'implosion de loin ou sur des écrans géants installés dans un stade voisin
Cette destruction s'inscrit dans un «Grand projet de ville» pour lutter contre la paupérisation du quartier et les incidents réguliers qui en résultent. Ce projet prévoit la démolition d'un total de 1.500 appartements sociaux. En contre-partie, 1.500 autres logements devraient être construits avant 2012. La moitié d'entre eux seront destinés à des propriétaires privés.
A ce jour, environ 80% des 10.000 habitants du quartier de La Duchère vivent dans des logements sociaux, contre 17% pour l'ensemble de la ville de Lyon.
Le ministre de l'Emploi et de la Cohésion sociale, Jean-Louis Borloo, a assisté à l'implosion, en compagnie du ministre délégué à la Promotion de l'égalité des chances, Azouz Begag, qui a vécu pendant 15 ans dans ce quartier. Les riverains évacués ont pu suivre l'implosion de loin ou sur des écrans géants installés dans un stade voisin
