Étude du Collège des architectes du nucléaire (1975-1980) Les centrales nucléaires, 1975 dessin de Claude Parent Elévation
La fermeture de l'agence marque dans le milieu des années 70 une période de doute qui correspond pleinement à la désillusion de l'après 68 (...). Cette rupture consacre une certaine prise de distance avec le credo d'une aspiration esthétique collective.
Tout en poursuivant ses recherches graphiques sur une syntaxe spatiale de plus en plus riche (Colères et envahissements, les Routes, les Cascades, les Tombes), Claude Parent cherchera à impliquer l'oblique dans des programmes beaucoup plus concrets. Le concours pour le PAN de 1974 ainsi que la Maison oblique minimale avec François Seigneur montrent ce pragmatisme.
A l'inverse, son brutalisme formel semble s'être incarné dans une aspiration politique et sociale beaucoup plus vaste, notamment dans le domaine du nucléaire. Claude Parent s'engage d'abord comme conseiller du programme nucléaire d'EDF qui impliquera des architectes comme Willerval, Taillibert ou Andreu... En rupture avec ses collègues, non seulement il l'assume mais il le revendique, multipliant les publications et les recherches sur l'intégration des constructions dans le paysage, sur leur mise en couleur, afin de donner à l'architecture industrielle une qualité plastique jusqu'alors inenvisagée."