BAROMÈTRE IMMOBILIER. Dans sa dernière note de conjoncture, le laboratoire de l'économie du logement de la FNAIM constate une baisse du montant moyens des transactions de 2,6% sur un an au 1er mars 2024.
La crise s'installe.
"La baisse du nombre de transactions qui s'accélère depuis 2023 entraîne dans son sillage les prix qui sont en baisse de -2,6% en rythme annuel au 1er mars 2024",
constate Emmanuel Perray directeur des études économiques du LABEL, le laboratoire d'économie du logement de la Fnaim.La baisse annuelle des prix concerne pratiquement tous les territoires. Aucune des grandes villes n'y échappe, à l'exception de Nice (+2% sur un an). Toutefois la capitale de la Côte d'Azur connaît une baisse sur les trois derniers mois (-0,3%). Sur un an les prix baissent en moyenne de 5,3% à Paris. La capitale est repassée sous la barre des 10.000 €/m2 avec un prix moyen du m2 au 1er mars 2024 de 9.906 € pour les appartements. "La baisse des prix est également forte en banlieue parisienne (-3,5%)", relève aussi Emmanuel Perray. En régions, le top 10 des villes de province enregistre en moyenne une baisse des prix de -3,2% avec des différences sensibles : Montpellier (-1,5%) ou Marseille (-1,8%) résistent davantage à la tendance baissière que Lyon (-6,7%) ou Nantes (-7%). Dans les villes moyennes et les communes rurales la baisse annuelle est limitée (-1% en moyenne). Seules les transactions en Corse, en PACA ou dans les stations de ski (2,1%) ou les stations balnéaires (+0,8%) connaissent encore une légère augmentation des prix.
Immobilier : après la baisse des taux directeurs, une hausse du volume des transactions ? 
