CONJONCTURE. Les volumes de ventes de logements anciens en Île-de-France accusent une baisse de 24% sur un an, un niveau historiquement bas proche de celui de 2009 selon la dernière enquête de conjoncture des Notaires du Grand Paris. Les prix moyens baissent de -8% sur un an. L'attentisme domine toujours et les notaires ne tablent pas sur une vraie reprise du marché durant l'été.


"2024 n'est pas synonyme de reprise, la crise du logement se confirme même si la baisse ralentit. On est sur un marché de plus en plus dégradé", prévient Élodie Frémont, présidente de la commission "statistiques immobilières" des Notaires du Grand Paris. Les données publiées le 28 mai 2024 montrent en effet un marché immobilier qui s'installe dans la crise. Au 1er trimestre 2024, les volumes de vente de logements en Île-de-France ont globalement chuté de -24% par rapport au premier trimestre 2023 et de -40% par rapport au premier trimestre 2022. "Le printemps de l'immobilier aurait dû avoir lieu en début d'année, ce n'est pas le cas et cela se ressent sur les prix, en baisse de -8% sur un an et qui sont revenus au niveau de mi-2019", observe Élodie Frémont. Néanmoins, le recul de l'activité enregistré depuis plusieurs trimestres est moins marqué cette année.
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