Soutenu par les clients étrangers, l'immobilier de luxe n'affiche pas de ralentissement au 4ème trimestre 2011. Selon les derniers chiffres de Barnes, les prix se sont maintenus à Paris ces derniers mois. Toutefois, le spécialiste de l'immobilier international de prestige évoque des mois à venir incertains.
Pour l'immobilier de luxe, pas question de faire des pronostics pour les prochains mois même si l'heure n'est pas au pessimisme. En effet, le spécialiste de l'immobilier de prestige, Barnes, l'affirme : le marché de l'immobilier haut de gamme parisien reste très actif.
Ainsi, le nombre de transactions a augmenté de 35 % en volume et de 55 % en valeur au 4ème trimestre 2011 par rapport à la même période de 2010. Le nombre de biens à vendre d'une valeur supérieure à 1 M€ a même progressé de 43 % en un an.
Paris reste toujours une ville séduisante et ce sont les 6e et 7e arrondissements de la capitale qui sont les plus chers avec un prix moyen au m² dépassant 14.000 €. Les appartements de plus de 150 m² sont des produits très demandés par la clientèle internationale. Celle-ci affiche sa préférence pour les adresses d'exception (Proximité Champ de Mars, Tour Eiffel). «Les Américains recherchent de belles adresses (Place des Vosges, Place Dauphine…). La clientèle européenne se satisfaisait de surfaces plus petites, de 60 à 100 m²», précise Barnes. Et ce constat est également réalisé par Daniel Féau immobilier qui relève que l'immobilier de luxe ne connait pas la crise grâce aux investisseurs étrangers, ajoutant même qu'un changement de président ne devrait pas avoir d'incidence sur le marché.
Des signes de tension mais des atouts pour rester optimistes
Toutefois, Barnes souligne une actualité économique anxiogène, pas très favorable : «Conscients que le niveau des prix est très élevé, beaucoup de vendeurs anticipent une éventuelle baisse à venir en augmentant leurs prétentions provoquant ainsi une augmentation du portefeuille de biens», explique le spécialiste de l'immobilier. Malgré cela, Barnes souligne les atouts de la capitale française, véritable poumon de l'immobilier de luxe : détente, art de vivre. Sans oublier ses bâtiments anciens haut de gamme. «Autant de raisons objectives d'être raisonnablement optimiste quant à l'évolution du marché», conclut Barnes.
