Pour le cabinet immobilier Healey and Baker, le marché de l'immobilier d'entreprise devrait être marqué en 2002 par le ralentissement économique, mais après un premier semestre d'attentisme, la reprise est attendue en fin d'année.

L'an dernier, ce marché a été caractérisé par une diminution du volume des transactions en commerces, bureaux et entrepôts logistiques. En revanche, les investissements ont tiré leur épingle du jeu, enregistrant une hausse de 35% par rapport à 2000 pour atteindre les 12 milliards d'euros.

L'année 2002 pourrait voir "un recentrage des acquisitions sur les secteurs traditionnels tertiaires (Paris quartiers d'affaires, La Défense...) pour des niveaux de loyers stabilisés, voire diminués".

Concernant le marché de l'immobilier de commerce en centre-ville, la demande a évolué. Après trois années de recherche, notamment par des enseignes de prêt-à-porter, de locaux de très grandes tailles (mégastores de plus de 1.000 m2), la demande s'est nettement ralentie en 2001, ces enseignes souhaitant réaliser un bilan des concepts développés.

Le marché des commerces en centres commerciaux est restée dynamique (+10% d'une année sur l'autre), l'offre restant plus adaptée à la demande. "On dénombre 32 projets de centres commerciaux nouveaux", a souligné le cabinet immobilier.

Sur le marché des parcs d'activités commerciales, la demande demeure très soutenue depuis trois ans et devrait encore s'accroître notamment pour les meilleurs emplacements.

Le marché des bureaux a pâti du ralentissement économique qui a incité les entreprises à différer leurs projets de déménagement. Pour ce secteur, l'enjeu réside dans "la capacité des acteurs de l'immobilier à rendre compatibles des projets livrables à moyen terme (2 ans au plus) avec une visibilité des entreprises qui ne dépasse pas aujourd'hui le court terme (6 mois au plus tard", souligne Healey and Baker.

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