Selon une étude du cabinet de conseil en immobilier d'entreprise CB Richard Ellis, le marché de l’immobilier d’entreprise en France a battu un record en 2007 avec 27 milliards d’euros engagés. Les Français sont toujours les principaux investisseurs et les commerces ont réalisé une belle année. Détails de l’étude.

27 milliards d’euros engagés dans l’immobilier d’entreprise : l’année 2007 bat le record du marché de l’investissement en France, avec une progression de 17% par rapport à l’année précédente, selon une étude de CBRE. Les transactions de plus de 100 millions d’euros ont particulièrement progressé.

Le cabinet note que les «incertitudes financières» n’ont pas eu d’impact fort sur les volumes investis à la fin de l’année, puisque 5,4 milliards d’euros ont été comptabilisés lors du 4e trimestre 2007, contre 4,7 milliards à cette époque en 2006. Les bureaux totalisent toujours la partie la plus importante avec 74% des engagements. Cette part diminue cependant par rapport à 2006 (84%), pour laisser place aux commerces qui passent de 8% à 14% en 2007. La signature de plusieurs opérations de 100 millions d’euros, ainsi que la montée en gamme des retail parks, ont participé à cette hausse. Paris et l’Ouest parisien se taillent la part du lion avec 63% des engagements, tous types de biens confondus.

Qui sont les investisseurs ?
En baisse par rapport à l’année 2006 (de 53% à 35%, soit un retour au même niveau qu’en 2004 et 2005), les Français sont toujours les premiers investisseurs. Les Nord-Américains arrivent en deuxième position (22%), suivis des Britanniques (13%) et les Allemands (11%). L’année 2007 «se caractérise par une montée en puissance des ventes des utilisateurs», qui passent de 9% à 19%. Les arbitrages des investisseurs restent majoritaires mais diminuent de 74% à 60%. Les fonds d’investissement, les institutionnels et les foncières restent les trois types d’acquéreurs qui se partagent le marché français de l’immobilier d’entreprise (95% des engagements).

Cap sur 2008
Pour CBRE, «la crise du crédit ne s’est pas transformée en crise immobilière» et 2008 sera l’année de «l’assimilation progressive du nouveau contexte financier». Le cabinet estime que les acteurs du secteur sont contraints par la prudence des banques, mais que le marché devrait rester dynamique en 2008, même si l’on attend un fléchissement des volumes sous l’effet de la hausse des taux.

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