En 2004, les montants investis en immobilier d'entreprise en France ont dépassé 12 milliards d'euros, soit une augmentation de 15% par rapport à 2003, selon une note conjoncturelle du Groupe de Participation et de Développement (GPD).
Avec 10,3 milliards d'euros en 2004, l'Ile de France «confirme son nouveau statut de place immobilière internationale. La performance est d'autant plus remarquable qu'elle a été réalisée dans un contexte de raréfaction des externalisations du patrimoine», note GPD.
Dans les détails, l'investissement en bâtiments neufs reste élevé. «Toutefois, peu de projets sont aujourd'hui lancés «en blanc» compte tenu du risque locatif. En revanche, le marché des immeubles de seconde main pulvérise les records», constate GPD. Par rapport à la répartition des investissements, 84% des engagements en immobilier d'entreprise en France se sont portés sur le secteur des bureaux. «La préférence des investisseurs s'oriente toujours sur la banalisation du produit et sa pérennité». 62,5% des investissements sont localisés à Paris et dans le secteur des affaires de l'Ouest.
En province, les investissements passent de 8% des volumes investis en 2003 à 14% en 2004. L'année a également été marquée par la présence accrue des investisseurs français qui représentent 36,5% des engagements réalisés. Les foncières et les compagnies d'assurance (77%) sont les plus gros investisseurs suivis des SCPI qui représentent 10% des acquéreurs français en 2004.
Prévisions pour 2005
«La santé du marché de l'investissement paraît insolente, déclare Eric Cosserat, président du directoire de GPD, mais le rendement de ce type de placement est basé sur les loyers perçus et par conséquent sur la capacité d'absorption des immeubles par les entreprises. Or, nous avons noté en 2004 une absence de corrélation, jamais constatée auparavant entre le marché locatif (taux de vacance en hausse, baisse des valeurs locatives) et le marché de l'investissement».
Les conséquences sur l'immobilier d'entreprise : premièrement, la faible création d'emplois tertiaires ne permet pas une absorption nette positive des locaux à usage de bureaux ; deuxièmement, l'augmentation des stocks de locaux disponibles et du taux de vacance entraînent un ajustement des valeurs locatives à la baisse.
En définitive, «le stock de locaux vacants demeure à un niveau élevé mais l'offre future de locaux est stabilisée. La reprise de la croissance économique, pour autant qu'elle sera créatrice d'emplois, permettra de retrouver une situation plus équilibrée», prétend GPD.
Dans les détails, l'investissement en bâtiments neufs reste élevé. «Toutefois, peu de projets sont aujourd'hui lancés «en blanc» compte tenu du risque locatif. En revanche, le marché des immeubles de seconde main pulvérise les records», constate GPD. Par rapport à la répartition des investissements, 84% des engagements en immobilier d'entreprise en France se sont portés sur le secteur des bureaux. «La préférence des investisseurs s'oriente toujours sur la banalisation du produit et sa pérennité». 62,5% des investissements sont localisés à Paris et dans le secteur des affaires de l'Ouest.
En province, les investissements passent de 8% des volumes investis en 2003 à 14% en 2004. L'année a également été marquée par la présence accrue des investisseurs français qui représentent 36,5% des engagements réalisés. Les foncières et les compagnies d'assurance (77%) sont les plus gros investisseurs suivis des SCPI qui représentent 10% des acquéreurs français en 2004.
Prévisions pour 2005
«La santé du marché de l'investissement paraît insolente, déclare Eric Cosserat, président du directoire de GPD, mais le rendement de ce type de placement est basé sur les loyers perçus et par conséquent sur la capacité d'absorption des immeubles par les entreprises. Or, nous avons noté en 2004 une absence de corrélation, jamais constatée auparavant entre le marché locatif (taux de vacance en hausse, baisse des valeurs locatives) et le marché de l'investissement».
Les conséquences sur l'immobilier d'entreprise : premièrement, la faible création d'emplois tertiaires ne permet pas une absorption nette positive des locaux à usage de bureaux ; deuxièmement, l'augmentation des stocks de locaux disponibles et du taux de vacance entraînent un ajustement des valeurs locatives à la baisse.
En définitive, «le stock de locaux vacants demeure à un niveau élevé mais l'offre future de locaux est stabilisée. La reprise de la croissance économique, pour autant qu'elle sera créatrice d'emplois, permettra de retrouver une situation plus équilibrée», prétend GPD.