Londres et Paris se sont toujours disputés la première place de capitale européenne de l’immobilier de bureaux. Même si ces dernières années, la capitale londonienne a su tirer son épingle du jeu, il semblerait que Paris se rapproche de plus en plus. Qui des deux villes est la plus attractive sur le marché de l’investissement ? De la location ? Les réponses de l’étude Knight Frank.

Selon la dernière étude du cabinet Knight Frank, Paris et Londres seraient au coude à coude pour décrocher la première place des capitales les plus attractives du marché de bureaux.

Dans le détail, le Grand Londres a généré 22 milliards d’euros tandis que la région parisienne aurait attiré près de 20 milliards d’euros. Ce résultat montre le dynamisme de la capitale française car il y a encore quelques années, elle était largement derrière la capitale londonienne. Ceci s’explique entre autres par la confiance des investisseurs étrangers. Au 4ème trimestre 2007, l’Ile de France a attiré 2,8 milliards d’euros contre 1,8 milliard d’euros pour le Grand Londres. Côté perspectives, l’apparition de nouvelles fortunes dans les pays émergents peut laisser entrevoir des nouveaux placements. Reste à savoir si leur choix se portera sur Paris ou Londres. Selon l’étude, Paris peut compter sur la solidité de son marché locatif.

Paris prend l’avantage sur le marché locatif
Avec un total de 2,7 millions de m2 de bureaux consommés en Ile de France en 2007, Paris se positionne devant Londres. En effet, le Grand Londres enregistre une activité locative d’un peu moins de 1,5 millions de m2. Cette attractivité est également visible via le taux de vacances très bas en Ile-de-France puisqu’il affiche seulement 4,9% alors que celui de Londres est de 6,2%. Quant à l’offre, elle est restée stable en région parisienne au 4ème trimestre 2007 alors qu’elle a progressé de 26% à Londres. Concernant les perspectives 2008, elles s’annoncent bonnes pour Paris. Knight Frank anticipe un volume transactionnel compris entre 2,4 et 2,6 millions de m2, ce qui selon le cabinet est satisfaisant bien qu’en léger repli par rapport à 2007.
Du côté londonien, les perspectives sont moins optimistes «en particulier sur la City qui pourrait traverser deux année difficiles». Ces anticipations offrent donc un avantage à Paris, ce qui fait conclure au cabinet Knight Franck «que la capitale française a d’excellents atouts à faire valoir pour continuer à s’imposer durablement sur la scène internationale».

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