Les volumes investis dans limmobilier dentreprise ont grimpé de 25% au premier semestre 2007, pour atteindre les 15 milliards deuros. Malgré une baisse du nombre de transactions, la France est en passe de battre son record de volumes dinvestissements immobiliers en 2007. Synthèse.
Linvestissement immobilier dentreprise se porte très bien. Selon une étude réalisée par le cabinet de conseil en immobilier dentreprise Cushman & Wakefield, les volumes investis en France au cours du premier semestre 2007 totalisent 15 milliards deuros. Soit une hausse de 25% par rapport à la même époque en 2006.
Le marché, particulièrement solide en Ile-de-France, est porté par une forte demande des investisseurs, dont on observe par ailleurs quils ont modifié leurs stratégies. Ils tendent à «réduire la durée de détention de leurs actifs, permettant une rotation accélérée des actifs. Il est en effet courant de voir le même actif changer de mains en lespace de deux ou trois ans, signe positif de la grande liquidité et transparence du marché», analyse Olivier Gérard, responsable du département Capital market group chez Cushman & Wakefield.
Moins de transactions mais de gros investissements
Les investisseurs étrangers ont investi en masse dans limmobilier dentreprise entre janvier et juin 2007, puisquils représentent 63% du volume. On note spécialement la présence des fonds nord-américains, allemands, espagnols et britanniques.
Autre particularité, les volumes investis ont doublé alors que le nombre de transaction a baissé, passant de 421 au premier semestre 2006 à 350 cette année. La réponse se trouve dans le type de transactions : les gros volumes dominent le marché. 66% du volume investit la été dans une trentaine de transactions, supérieures à 100 millions deuros. Parmi celles-ci, on a même enregistré treize transactions à plus de 200 millions deuros. Citons par exemple les tours Cur Défense, acquise dans le quartier daffaires parisien pour 2,11 milliards deuros par Atemi/Lehman Brothers, ou encore 27.000 m² de bureaux sur le boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement de Paris, achetés par Les Docks Lyonnais pour 440 millions deuros.
Le marché de bureaux reste lactif le plus prisé, puisquil totalise 75% du volume placé. Le secteur logistique (hors industriel) totalise 9% des investissements, la France étant, selon Cushman & Wakefield, «une destination recherchée de part la haute qualité de ses infrastructures et sa position géographique stratégique».
Le marché, particulièrement solide en Ile-de-France, est porté par une forte demande des investisseurs, dont on observe par ailleurs quils ont modifié leurs stratégies. Ils tendent à «réduire la durée de détention de leurs actifs, permettant une rotation accélérée des actifs. Il est en effet courant de voir le même actif changer de mains en lespace de deux ou trois ans, signe positif de la grande liquidité et transparence du marché», analyse Olivier Gérard, responsable du département Capital market group chez Cushman & Wakefield.
Moins de transactions mais de gros investissements
Les investisseurs étrangers ont investi en masse dans limmobilier dentreprise entre janvier et juin 2007, puisquils représentent 63% du volume. On note spécialement la présence des fonds nord-américains, allemands, espagnols et britanniques.
Autre particularité, les volumes investis ont doublé alors que le nombre de transaction a baissé, passant de 421 au premier semestre 2006 à 350 cette année. La réponse se trouve dans le type de transactions : les gros volumes dominent le marché. 66% du volume investit la été dans une trentaine de transactions, supérieures à 100 millions deuros. Parmi celles-ci, on a même enregistré treize transactions à plus de 200 millions deuros. Citons par exemple les tours Cur Défense, acquise dans le quartier daffaires parisien pour 2,11 milliards deuros par Atemi/Lehman Brothers, ou encore 27.000 m² de bureaux sur le boulevard Haussmann, dans le 9e arrondissement de Paris, achetés par Les Docks Lyonnais pour 440 millions deuros.
Le marché de bureaux reste lactif le plus prisé, puisquil totalise 75% du volume placé. Le secteur logistique (hors industriel) totalise 9% des investissements, la France étant, selon Cushman & Wakefield, «une destination recherchée de part la haute qualité de ses infrastructures et sa position géographique stratégique».