Selon la dernière étude du cabinet Knight Frank, les marchés de l’immobilier européen de bureaux, des centres commerciaux et du secteur logistique sont toujours aussi dynamiques et porteurs malgré la crise des subprimes américaines du mois de juin dernier. Détail de l’étude.

Les grands marchés immobiliers européens «restent sur la tendance dynamique qui est la leur depuis plus d’un an», tel est le principal enseignement de l’étude Knight Frank publié au mois d’octobre.

Ainsi, au cours des six derniers mois, le marché européen de l’immobilier de bureaux enregistre un fort élan «de vitalité». La loi de l’offre et de la demande a provoqué une hausse des loyers dans plusieurs grandes villes européennes comme Amsterdam, Moscou, Bruxelles. La baisse des taux de vacance, conjuguée à la forte demande des entreprises, a permis d’absorber l’essentiel des livraisons d’immeubles neufs ou restructurés. La crise des subprimes ne semble donc pas avoir perturbé les marchés européens de bureaux. «Le risque d’un gel des financements et d’un attentisme des différents acteurs semble aujourd’hui définitivement écarté», souligne un communiqué de Knight Frank.

Hausse des loyers pour les centres commerciaux
Sur le marché des centres commerciaux, on observe une hausse des loyers parfois importants notamment à Moscou, à Lisbonne et à Budapest. Toutefois, l’augmentation devrait se stabiliser puisqu’il n’y a plus de marge de progression significative. La raison : la modération de la consommation des ménages européens. La demande des enseignes pour les meilleurs emplacements est toujours présente.

Le secteur de l’immobilier logistique se stabilise
Dans le secteur de la logistique, les loyers ne devraient pas vraiment augmenter. Les villes éloignées des axes internationaux comme Londres, Stockholm, Dublin… où les loyers sont déjà très élevés, «il est peu probable que les utilisateurs, qui doivent déjà concéder des loyers élevés en raison des spécificités géographiques et d’une compétition foncière souvent vive, puissent supporter de nouvelles hausses». Quant aux villes soumises à une compétition plus forte où les loyers sont stables depuis quelques années, comme la région parisienne, pour elles, «aucune inversion de tendance se dessine», explique Knight Frank.

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