L'activité du marché de l'immobilier d'entreprise a fortement ralenti en France au premier semestre 2008. Les investissements ont diminué de moitié par rapport à la même période il y a un an avec seulement 8,1 milliards d'euros placés. Et tous les segments du marché sont concernés. Détail.
L'immobilier d'entreprise ne fait pas exception : il subit aussi la crise immobilière. D'après une étude publiée mardi par Atisreal, filiale de BNP Paribas spécialisée dans l'immobilier d'entreprise, les investissements au cours du premier semestre ont chuté à 8,1 milliards d'euros placés, contre 15,7 il y a tout juste un an. Si l'on regarde de plus près, c'est surtout au deuxième trimestre que le ralentissement s'est fait sentir, avec seulement 3,2 milliards d'euros, soit le plus bas niveau depuis 2005. En cause, la hausse des taux d'intérêt, la limitation des montants de prêts, et l'augmentation de la part exigée des fonds propres.
«Les acheteurs sont toujours présents sur le marché, mais sont désormais plus exigeants en termes de taux de rendement et d'emplacement. (?) Bien plus que l'expression de l'attentisme des investisseurs, le fort ralentissement actuel est la conséquence d'une situation de blocage entre vendeurs et acheteurs», explique Atisreal.
Fort recul du marché francilien
«Le marché connaît une raréfaction des grandes transactions», indique encore Atisreal. En effet, les transactions de plus de cent millions d'euros (aussi appelées «grandes transactions») sont les plus touchées, avec un recul de 57% par rapport au premier trimestre de l'année dernière. C'est le marché d'Ile-de-France qui subit la plus forte chute. Avec 4,7 milliards investis au cours de ce semestre, il accuse une baisse de 60% sur un an.
Les bureaux s'en sortent mieux
Si la diminution des investissements touche tous les segments et secteurs de marché, «certains le sont clairement plus que d'autres». Notamment les investissements dans le commerce, qui ont subi une baisse de 0,4 milliard d'euros sur la première moitié de l'année. Cela représente près de 10% du total de l'année 2007. Les bureaux s'en sortent mieux, puisque les 5,9 milliards d'euros investis au premier semestre représentent 72 % du total de l'année dernière. Du côté des entrepôts, on note, avec 1,1 million de m² commercialisés, une baisse de 15% par rapport au premier semestre 2007. De plus, les caractéristiques de ce marché ont évolué : les délais de transformation des demandes se sont allongés et la taille moyenne des surfaces commercialisées est passée de 18 500 m² depuis 2004 à 12 000 m² au premier semestre 2008.
Au total Atisreal estime que le volume global des investissements en immobilier d'entreprise pour l'année 2008 devrait se situer entre 13 et 15 milliards d'euros.
«Les acheteurs sont toujours présents sur le marché, mais sont désormais plus exigeants en termes de taux de rendement et d'emplacement. (?) Bien plus que l'expression de l'attentisme des investisseurs, le fort ralentissement actuel est la conséquence d'une situation de blocage entre vendeurs et acheteurs», explique Atisreal.
Fort recul du marché francilien
«Le marché connaît une raréfaction des grandes transactions», indique encore Atisreal. En effet, les transactions de plus de cent millions d'euros (aussi appelées «grandes transactions») sont les plus touchées, avec un recul de 57% par rapport au premier trimestre de l'année dernière. C'est le marché d'Ile-de-France qui subit la plus forte chute. Avec 4,7 milliards investis au cours de ce semestre, il accuse une baisse de 60% sur un an.
Les bureaux s'en sortent mieux
Si la diminution des investissements touche tous les segments et secteurs de marché, «certains le sont clairement plus que d'autres». Notamment les investissements dans le commerce, qui ont subi une baisse de 0,4 milliard d'euros sur la première moitié de l'année. Cela représente près de 10% du total de l'année 2007. Les bureaux s'en sortent mieux, puisque les 5,9 milliards d'euros investis au premier semestre représentent 72 % du total de l'année dernière. Du côté des entrepôts, on note, avec 1,1 million de m² commercialisés, une baisse de 15% par rapport au premier semestre 2007. De plus, les caractéristiques de ce marché ont évolué : les délais de transformation des demandes se sont allongés et la taille moyenne des surfaces commercialisées est passée de 18 500 m² depuis 2004 à 12 000 m² au premier semestre 2008.
Au total Atisreal estime que le volume global des investissements en immobilier d'entreprise pour l'année 2008 devrait se situer entre 13 et 15 milliards d'euros.