Selon le cabinet Atis Real Auguste-Thouard, le marché des bureaux en Ile-de-France demeure stable tandis qu'il se développe dans les régions.

Depuis cinq trimestres, les transactions en Ile-de-France restent à un niveau stable autour de 120.000 m2 par mois, soit 1,15 million de m2 sur neuf mois, a-t-il indiqué confirmant ses prévisions d'un volume total compris "entre 1,4 et 1,5 million de m2 pour l'année 2003".

La demande, très liée à l'évolution de l'emploi tertiaire, est également stable depuis deux trimestres. Le cabinet confirme la tendance, depuis le début de l'année, des utilisateurs à revenir "en force dans les quartiers d'affaires" (Paris, La Défense et les secteurs des affaires de l'ouest).
Quelque 21 transactions supérieures à 10.000 m2 chacune ont été effectuées depuis le début de l'année. Elles ne représentent que 1,5% du nombre de transactions mais 370.000 m2 de superficie totale.

Les loyers sont restés à des niveaux élevés dans les meilleurs quartiers d'affaires, souligne le cabinet qui relève que les immeubles de grande taille se louent aujourd'hui en moyenne plus cher qu'il y a deux ans.

Alors que l'offre à un an est stable - légèrement inférieure à 3,7 millions de m2 depuis plusieurs trimestres -, l'offre immédiatement disponible s'accroît pour atteindre 2,8 millions de m2.
D'où un taux de vacance en augmentation (+6,4%) en Ile-de-France, "mais sans commune mesure avec les marchés de Francfort (+9,4%) et de Londres (+10,7%) qui ont des activités économiques moins diversifiées que l'Ile-de-France et ont souffert des difficultés liées aux secteurs financiers", a précisé Henri Faure, directeur général d'Atis Real Auguste Thouard.

Le marché des bureaux en régions a connu des évolutions diversifiées. Au premier semestre 2003, le niveau des transactions est légèrement en retrait par rapport au deuxième semestre 2002.
"Nous nous attendons à un volume soutenu des transactions dans les marchés de régions en 2003, en raison de la hausse de la demande constatée au premier semestre, a précisé Max Le Roux, directeur général d'Atis Real Auguste-Thouard, qui se fonde sur "les premiers éléments dont il dispose pour le troisième trimestre".

"Les éléments de la reprise semblent se mettre en place", conclut le cabinet qui avertit toutefois, qu'en raison de la faiblesse du volume d'immeubles en constructions et dont la livraison est annoncée pour 2005, "il est temps de prévoir une réponse appropriée à l'augmentation attendue de la demande pour 2005 et 2006 (...) et de rouvrir les cartons de projets".

actionclactionfp