Dans son édition 2007 de «France, portrait social», létude sur le patrimoine des ménages menée par lInsee montre que ce dernier a progressé de 64% entre 1997 et 2003, principalement sous leffet de la hausse des prix de limmobilier.
6.077 milliards deuros : la valeur globale du patrimoine brut des Français na cessé de croître depuis entre 1997 et 2003. «Un rythme de progression très supérieur à celui de leur revenu disponible brut ou du prix de la dépense de consommation des ménages» précise lInsee.
Le principal responsable ? Limmobilier, dont la part a augmenté de près de 86 % contre 35% pour le patrimoine financier. Alors même que les ménages ont plus investi dans le financier que dans la pierre. Un effet expliqué par la hausse continue des prix de limmobilier durant la période, donc la valorisation de ce type dactifs. Mais lInsee nuance néanmoins en indiquant que «la Bourse commence à peine à marquer une reprise( ) Une fois prise en compte la remontée des cours intervenue depuis lors, le bilan serait sans doute bien plus favorable aux actifs financiers.»
Des inégalités en hausse
Mais ce constat de hausse ne peut cacher la réalité des inégalités de patrimoine qui se sont elles-aussi accrues durant cette période, selon plusieurs indices expliqués par lInstitut détudes. Ainsi note-t-il, par exemple, que le patrimoine privé des 10% des ménages les moins riches est «inférieur à 2.100 en 2003 contre 1.930 en 1997 (équivalent de 2.100 euros de 2003)», alors que celui des 10% les plus riches est «supérieur à 450.060 en 2003 contre 296.400 en 1997 (équivalent à 322.600 euros de 2003)». A noter que le patrimoine privé moyen des ménages est passé de 135.910 à 194.460 soit une progression de 43,1% entre 1997 et 2003.
Des disparités selon la composition du ménage
Létude révèle également de nombreuses disparités selon lâge du ménage, sa catégorie sociale, sa taille et son lieu dhabitation. De fait, il apparaît selon lInstitut que «la génération née entre 1945 et 1955 possède plus de patrimoine privé brut que les générations qui la précèdent ou qui la suivent». Par ailleurs, lInsee constate quen 2003, il y a moins de propriétaires chez les plus de 70 ans que chez les 50-60 ans ou les 60-70 ans. «Un effet de génération» pourrait lexpliquer ou «des transmissions anticipées de patrimoine comme les donations ou la cession délément de patrimoine au cours de la retraite.» Les personnes seules sont quant à elles propriétaires pour moins de la moitié dentre elles (personnes seules à 43,6% - familles monoparentales à 41,2%). Par ailleurs, la plus forte proportion de propriétaires se trouve chez les ménages dont le référent exerce une profession libérale. Le niveau détude, joue également «un rôle important dans laccumulation de patrimoine.» Enfin, la composition du patrimoine relève aussi de la situation géographique : par exemple «les Parisiens non propriétaires ont un patrimoine financier médian (13.000 euros) plus élevé que celui des non-propriétaires installés en province.»
Le principal responsable ? Limmobilier, dont la part a augmenté de près de 86 % contre 35% pour le patrimoine financier. Alors même que les ménages ont plus investi dans le financier que dans la pierre. Un effet expliqué par la hausse continue des prix de limmobilier durant la période, donc la valorisation de ce type dactifs. Mais lInsee nuance néanmoins en indiquant que «la Bourse commence à peine à marquer une reprise( ) Une fois prise en compte la remontée des cours intervenue depuis lors, le bilan serait sans doute bien plus favorable aux actifs financiers.»
Des inégalités en hausse
Mais ce constat de hausse ne peut cacher la réalité des inégalités de patrimoine qui se sont elles-aussi accrues durant cette période, selon plusieurs indices expliqués par lInstitut détudes. Ainsi note-t-il, par exemple, que le patrimoine privé des 10% des ménages les moins riches est «inférieur à 2.100 en 2003 contre 1.930 en 1997 (équivalent de 2.100 euros de 2003)», alors que celui des 10% les plus riches est «supérieur à 450.060 en 2003 contre 296.400 en 1997 (équivalent à 322.600 euros de 2003)». A noter que le patrimoine privé moyen des ménages est passé de 135.910 à 194.460 soit une progression de 43,1% entre 1997 et 2003.
Des disparités selon la composition du ménage
Létude révèle également de nombreuses disparités selon lâge du ménage, sa catégorie sociale, sa taille et son lieu dhabitation. De fait, il apparaît selon lInstitut que «la génération née entre 1945 et 1955 possède plus de patrimoine privé brut que les générations qui la précèdent ou qui la suivent». Par ailleurs, lInsee constate quen 2003, il y a moins de propriétaires chez les plus de 70 ans que chez les 50-60 ans ou les 60-70 ans. «Un effet de génération» pourrait lexpliquer ou «des transmissions anticipées de patrimoine comme les donations ou la cession délément de patrimoine au cours de la retraite.» Les personnes seules sont quant à elles propriétaires pour moins de la moitié dentre elles (personnes seules à 43,6% - familles monoparentales à 41,2%). Par ailleurs, la plus forte proportion de propriétaires se trouve chez les ménages dont le référent exerce une profession libérale. Le niveau détude, joue également «un rôle important dans laccumulation de patrimoine.» Enfin, la composition du patrimoine relève aussi de la situation géographique : par exemple «les Parisiens non propriétaires ont un patrimoine financier médian (13.000 euros) plus élevé que celui des non-propriétaires installés en province.»