Au Royaume-Uni, la baisse des prix de l'immobilier pourrait donner le signal d'un retournement du marché français d'ici deux ans, a expliqué jeudi la direction des affaires économiques et internationales (DAEI) du ministère français de l'Equipement.
Généralement, le marché parisien suit l'évolution du marché de l'immobilier londonien avec un décalage de deux à trois ans, selon la DAEI qui présentait jeudi le résultat de plusieurs études sur le logement. Après une première baisse au mois d'août, les prix de l'immobilier au Royaume-Uni, qui atteignent des sommets, ont baissé aussi en octobre et décembre, selon les chiffres publiés par la banque Halifax. «Nul doute que tous les regards vont se tourner vers le marché londonien pour anticiper l'évolution des marchés français à partir de 2006», constate la DAEI.
En France, le prix des logements rapporté au revenu disponible des ménages dépasse de 35% sa moyenne historique à Paris et en régions, a aussi indiqué la DAEI. Si bien que les taux d'effort réels des ménages (ce qu'ils dépensent par rapport à leur revenu sans tenir compte de l'inflation), sont très élevés. Seule la faiblesse des taux d'intérêt a permis aux ménages de continuer à acheter compte tenu des prix, a-t-elle ajouté.
En 2003, les dépenses de logements des ménages, premier poste de dépenses devant les transports et l'alimentation, ont progressé de 6%.
En France, le prix des logements rapporté au revenu disponible des ménages dépasse de 35% sa moyenne historique à Paris et en régions, a aussi indiqué la DAEI. Si bien que les taux d'effort réels des ménages (ce qu'ils dépensent par rapport à leur revenu sans tenir compte de l'inflation), sont très élevés. Seule la faiblesse des taux d'intérêt a permis aux ménages de continuer à acheter compte tenu des prix, a-t-elle ajouté.
En 2003, les dépenses de logements des ménages, premier poste de dépenses devant les transports et l'alimentation, ont progressé de 6%.