Selon une étude de la banque HSBC publiée mercredi, le marché de l'immobilier en France, qui enregistre une stagnation après plusieurs années de hausse, ne va « pas connaître de retournement de cycle ».
« Le marché immobilier ralentit avec des stocks qui se reconstituent et des prix qui augmentent moins rapidement », annonce cette étude, en précisant toutefois que « le marché reste dynamique et les perspectives sont bonnes grâce à la demande toujours soutenue et aux incitations fiscales ». Selon HSBC, le marché ne connaîtra « pas d'atterrissage brutal du marché immobilier ».
Plusieurs arguments sont avancés par la banque pour justifier ce phénomène : allongement de la durée de remboursement des prêts (19,7 ans en moyenne en 2006 contre 16,3 ans en moyenne en 2002) et faibles taux d'emprunt immobilier, déséquilibre entre l'offre et la demande logements (déficit de 414.000 début 2007), et rentabilité de l'achat d'un bien immobilier résidentiel supérieure à celle d'un actif sans risque.
HSBC conclut que seules une remontée du chômage et une réduction de la durée des prêts pourraient inverser cette tendance. « Si le revenu des ménages était stable, ne serait-ce que sept mois, la dégradation de la solvabilité serait de même ampleur que celle induite par une hausse de taux d'intérêt de 1% en plus », a indiqué Mathilde Lemoine, directrice des études économiques d'HSBC France. Et dajouter : « pour 2007, la remontée du chômage aurait des conséquences plus importantes sur l'évolution du marché immobilier, que les augmentations de taux attendues ».
L'étude de HSBC émet les mêmes conclusions que les autres analyses des experts du secteur. Seul un rapport de l'institut Precepta (groupe Xerfi) annonçait début janvier quil « crédible le scénario noir d'un krach » immobilier en prévoyant une chute des prix de 25% dici à 2010.
Plusieurs arguments sont avancés par la banque pour justifier ce phénomène : allongement de la durée de remboursement des prêts (19,7 ans en moyenne en 2006 contre 16,3 ans en moyenne en 2002) et faibles taux d'emprunt immobilier, déséquilibre entre l'offre et la demande logements (déficit de 414.000 début 2007), et rentabilité de l'achat d'un bien immobilier résidentiel supérieure à celle d'un actif sans risque.
HSBC conclut que seules une remontée du chômage et une réduction de la durée des prêts pourraient inverser cette tendance. « Si le revenu des ménages était stable, ne serait-ce que sept mois, la dégradation de la solvabilité serait de même ampleur que celle induite par une hausse de taux d'intérêt de 1% en plus », a indiqué Mathilde Lemoine, directrice des études économiques d'HSBC France. Et dajouter : « pour 2007, la remontée du chômage aurait des conséquences plus importantes sur l'évolution du marché immobilier, que les augmentations de taux attendues ».
L'étude de HSBC émet les mêmes conclusions que les autres analyses des experts du secteur. Seul un rapport de l'institut Precepta (groupe Xerfi) annonçait début janvier quil « crédible le scénario noir d'un krach » immobilier en prévoyant une chute des prix de 25% dici à 2010.