Ile Seguin : les trois projets de Jean Nouvel soumis aux votes des habitants (diaporama)

 

En effet, le conseil municipal a validé à la majorité le principe d'un "référendum" visant à choisir avant Noël l'un des trois projets imaginés par l'architecte Jean Nouvel pour l'aménagement de l'Ile Seguin. Une décision prise en raison des "réticences" liées à l'ampleur d'un premier projet qui prévoyait la construction d'environ 310.000 m² comprenant cinq tours allant de 100 à 120 m de haut.

 

"Les Boulonnais pourront voter par courrier et sur internet du 24 novembre au 10 décembre ou physiquement le 16 décembre en se rendant dans l'un des seize bureaux de vote ouverts à cette occasion", nous explique une porte-parole de la mairie de Boulogne-Billancourt.

 

Trois nouveaux projets concoctés par Jean Nouvel
Ainsi, les trois nouveaux scénarios présentés en mairie mercredi soir lors d'une réunion à huis clos en mairie dévoilent des caractéristiques bien particulières. Dans le détail, le plus dense prévoit l'aménagement de quatre tours allant de 100 à 120 m de haut pour 310.000 m² au total. Pour le scénario numéro 2, la constructibilité s'établit sur 255.000 m² avec un belvédère se hissant à 110 m de hauteur. Enfin, dans la troisième option, Jean Nouvel propose des aménagements urbains de 232.000 m² mais sans tour.

 

Selon le maire, Pierre-Christophe Baguet, ces projets sont "différents et apaisés" par rapport à ce qui était prévu au départ.

 

Six associations opposées au projet
Pour rappel, en juin 2011, le conseil municipal avait voté la révision simplifiée du plan local d'urbanisme (PLU) de l'île Seguin, pour la construction d'environ 310.000 m² sur cette bande de terre de 11,5 hectares sur la Seine. Six associations, opposées au projet défendu par le maire, avaient alors déposé depuis cette révision du PLU un recours contentieux devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise (Val-d'Oise). Devant l'opposition des riverains franciliens, Pierre-Christophe Baguet avait demandé en février aux Ateliers Jean Nouvel de travailler à "un nouveau projet moins polémique autour de 250.000 m² et de maintenir au maximum deux points hauts sur l'île".

 

Par ailleurs, ce site demeure depuis le départ du constructeur automobile Renault en 1992, un véritable feuilleton, à l'image du projet de la Fondation François Pinault, qui préféra s'exiler à Venise. Aujourd'hui, un compromis semble avoir été trouvé. Désormais, la parole est aux Boulonnais. Pour le verdict de cette élection, il aura lieu le jour du scrutin le 16 décembre au soir.