Jean-Paul Huchon, président du conseil régional d'Ile-de-France et candidat PS à sa succession, a martelé vendredi que sa région "devrait avoir la compétence logement, car elle est la seule à avoir une vision d'intérêt général".
Une demande de longue date de l'exécutif régional mais à laquelle "le Premier ministre n'a jamais répondu", a indiqué le candidat socialiste devant l'Union nationale des constructeurs de maisons individuelles (UNCMI).
Pour M. Huchon, "il n'y a pas en Ile-de-France de pertinence d'une action départementale sur le logement": "si on laisse les départements faire, il y aura toujours autant de logements sociaux construits en Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, et aussi peu dans les Yvelines".
A défaut d'obtenir cette compétence, il s'est dit prêt à signer des contrats "avec qui veut", avec une aide qui pourrait passer de 10-20% à "30 à 50%".
M. Huchon a indiqué que le Premier ministre avait en revanche donné son aval, en janvier, à la création par la région d'une agence foncière susceptible d'acheter des terrains pour les rétrocéder à des intervenants.
Depuis 2002, la région a déjà mis en place un système s'appuyant sur une convention avec la Caisse des dépôts qui permet de bonifier -sous conditions- des prêts accordés pour des acquisitions foncières. Une formule complétée par des subventions directes aux opérateurs.
"Mais il s'agit d'aller plus loin en se dotant d'un outil foncier", a indiqué M. Huchon.
Il a rappelé encore que le budget 2004 de la région prévoyait une aide à l'accession sociale à la propriété, avec un prêt à taux zéro pour les ménages modestes ou intermédiaires pouvant atteindre 40.000 euros.
"On veut favoriser 60.000 accessions à la propriété dans tous les types d'habitat", a-t-il indiqué.
Il s'est néanmoins déclaré "pas très favorable" à la proposition du ministre du logement Gilles de Robien de revente du patrimoine HLM, alors même que la demande de logement social est "forte".
Pour M. Huchon, "il n'y a pas en Ile-de-France de pertinence d'une action départementale sur le logement": "si on laisse les départements faire, il y aura toujours autant de logements sociaux construits en Seine-Saint-Denis et Val-de-Marne, et aussi peu dans les Yvelines".
A défaut d'obtenir cette compétence, il s'est dit prêt à signer des contrats "avec qui veut", avec une aide qui pourrait passer de 10-20% à "30 à 50%".
M. Huchon a indiqué que le Premier ministre avait en revanche donné son aval, en janvier, à la création par la région d'une agence foncière susceptible d'acheter des terrains pour les rétrocéder à des intervenants.
Depuis 2002, la région a déjà mis en place un système s'appuyant sur une convention avec la Caisse des dépôts qui permet de bonifier -sous conditions- des prêts accordés pour des acquisitions foncières. Une formule complétée par des subventions directes aux opérateurs.
"Mais il s'agit d'aller plus loin en se dotant d'un outil foncier", a indiqué M. Huchon.
Il a rappelé encore que le budget 2004 de la région prévoyait une aide à l'accession sociale à la propriété, avec un prêt à taux zéro pour les ménages modestes ou intermédiaires pouvant atteindre 40.000 euros.
"On veut favoriser 60.000 accessions à la propriété dans tous les types d'habitat", a-t-il indiqué.
Il s'est néanmoins déclaré "pas très favorable" à la proposition du ministre du logement Gilles de Robien de revente du patrimoine HLM, alors même que la demande de logement social est "forte".