Voté jeudi soir par la majorité du Conseil régional d'Ile-de-France, le projet de schéma directeur pour la période 2007-2030 (SDRIF) se veut très ambitieux, avec notamment un objectif de construction de 1,5 million de logements d'ici 2030, soit 60.000 par an.
Selon le SDRIF adopté jeudi soir, 83% des nouveaux logements devront sortir de terre dans l'agglomération parisienne, afin de préserver au maximum les espaces agricoles et forestiers, qui représentent encore respectivement 52% et 23% de l'Ile-de-France.
De même, le nouveau schéma directeur donne la priorité au logement social, avec le défi affiché d'un parc social représentant 30% du parc immobilier total d'ici 2030. Soit très au dessus du taux de 20% actuellement prévu par la loi SRU. Aujourd'hui, 51% des logements sociaux en Ile-de-France sont ainsi concentrés dans 8,5% des communes.
Par ailleurs, le projet met laccent sur les transports collectifs, via des prolongations de lignes de métro ou de RER, des nouvelles rocades autour de Paris en métro ou en trams, et des lignes de bus en sites propres. Parallèlement, ce projet de SDRIF a précisé le refus de la région de co-financer plusieurs infrastructures routières ou autoroutières régionales.
Le document, dont l'élaboration a débuté en 2004 sous la direction de Mireille Ferri, vice-présidente Verte du Conseil régional d'Ile-de-France, a été adopté avec les voix du PS, des Verts, du PC, des radicaux de gauche et du MRC. Ont voté contre, l'UMP et le FN, l'UDF décidant de ne pas participer au vote. Si Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la région, a qualifié ce projet de SDRIF de «texte fondamental», Roger Karoutchi, le leader de l'UMP à l'Assemblée régionale, a lui parlé d'un nouveau cadre de vie pour la région «décidé de façon soviétique».
Ce SDRIF ne sera définitivement applicable qu'après avis des huit Conseils généraux franciliens, suivis d'une enquête publique et enfin d'un décret en Conseil d'Etat. Soit au premier semestre 2008 au plus tôt.
De même, le nouveau schéma directeur donne la priorité au logement social, avec le défi affiché d'un parc social représentant 30% du parc immobilier total d'ici 2030. Soit très au dessus du taux de 20% actuellement prévu par la loi SRU. Aujourd'hui, 51% des logements sociaux en Ile-de-France sont ainsi concentrés dans 8,5% des communes.
Par ailleurs, le projet met laccent sur les transports collectifs, via des prolongations de lignes de métro ou de RER, des nouvelles rocades autour de Paris en métro ou en trams, et des lignes de bus en sites propres. Parallèlement, ce projet de SDRIF a précisé le refus de la région de co-financer plusieurs infrastructures routières ou autoroutières régionales.
Le document, dont l'élaboration a débuté en 2004 sous la direction de Mireille Ferri, vice-présidente Verte du Conseil régional d'Ile-de-France, a été adopté avec les voix du PS, des Verts, du PC, des radicaux de gauche et du MRC. Ont voté contre, l'UMP et le FN, l'UDF décidant de ne pas participer au vote. Si Jean-Paul Huchon, le président socialiste de la région, a qualifié ce projet de SDRIF de «texte fondamental», Roger Karoutchi, le leader de l'UMP à l'Assemblée régionale, a lui parlé d'un nouveau cadre de vie pour la région «décidé de façon soviétique».
Ce SDRIF ne sera définitivement applicable qu'après avis des huit Conseils généraux franciliens, suivis d'une enquête publique et enfin d'un décret en Conseil d'Etat. Soit au premier semestre 2008 au plus tôt.
Principaux objectifs affichés du SDRIF
Logement :
- Construction de 1,5 million de logements neufs, soit 60.000 par an.
- En 2030, avoir un parc de logements sociaux équivalent à 30% du parc immobilier total (33% du parc de résidences principales), contre 21% actuellement.
- 84% de ces nouveaux logements devront être faits dans les 144 communes du coeur d'agglomération (51%) et dans les autres communes de l'agglomération centrale (33%).
- Interdiction de toute nouvelle urbanisation à moins de 50 mètres des lisières des bois et forêts. Des «zones tampons» éviteront la construction le long des berges de la Seine et des rivières. Dans les nouvelles zones urbanisées, une densité inférieure à 35 logements par hectare sera prohibée.
- Impossible de toucher à tous les massifs boisés de plus de 1 hectare.
Transport collectif :
Le but visé est un meilleur maillage régional, via le prolongement de 9 lignes de métro, de plusieurs RER (B, D, E), et la création de plusieurs rocades. A terme, quatre rocades sont envisagées : le tramway des Maréchaux à Paris, «Arc Express», une rocade de métros en petite couronne, le «Grand Tram», rocade plus éloignée de Paris, mais toujours en cur d'agglomération, et enfin les «tangentielles» de train ou de tram-train en pourtour de l'agglomération.
Emploi :
Création nette annuelle de 28.000 emplois par an sur la période 2007-2030, avec un rattrapage sur la première période de cinq ans au cours de laquelle il est souhaité d'atteindre une création nette de 40.000 emplois par an.
Logement :
- Construction de 1,5 million de logements neufs, soit 60.000 par an.
- En 2030, avoir un parc de logements sociaux équivalent à 30% du parc immobilier total (33% du parc de résidences principales), contre 21% actuellement.
- 84% de ces nouveaux logements devront être faits dans les 144 communes du coeur d'agglomération (51%) et dans les autres communes de l'agglomération centrale (33%).
- Interdiction de toute nouvelle urbanisation à moins de 50 mètres des lisières des bois et forêts. Des «zones tampons» éviteront la construction le long des berges de la Seine et des rivières. Dans les nouvelles zones urbanisées, une densité inférieure à 35 logements par hectare sera prohibée.
- Impossible de toucher à tous les massifs boisés de plus de 1 hectare.
Transport collectif :
Le but visé est un meilleur maillage régional, via le prolongement de 9 lignes de métro, de plusieurs RER (B, D, E), et la création de plusieurs rocades. A terme, quatre rocades sont envisagées : le tramway des Maréchaux à Paris, «Arc Express», une rocade de métros en petite couronne, le «Grand Tram», rocade plus éloignée de Paris, mais toujours en cur d'agglomération, et enfin les «tangentielles» de train ou de tram-train en pourtour de l'agglomération.
Emploi :
Création nette annuelle de 28.000 emplois par an sur la période 2007-2030, avec un rattrapage sur la première période de cinq ans au cours de laquelle il est souhaité d'atteindre une création nette de 40.000 emplois par an.