Erigée à l'entrée de l'estuaire de la Seine par l'entreprise néerlandaise Atlantique dragage, cette île artificielle de 5 hectares est destinée à accueillir les oiseaux marins dont l'environnement a été bouleversé par la construction du nouveau port à conteneurs du Havre.
Le port autonome du Havre, maître d'ouvrage, parle d'une «prouesse technique» par l'ampleur des moyens engagés et la rapidité de la construction. Atlantique dragage, qui avait déjà à son actif des réalisations comparables sur les côtes des émirats du Golfe, a mobilisé quatre navires dont un chaland déverseur guidé par satellite pour mener à bien le projet en moins de six mois. L'entreprise a acheminé ainsi 610.000 tonnes de sables graveleux et 57.000 tonnes de roches pour donner au site sa configuration finale.
Avec le temps, cette île où la présence humaine est interdite pourrait se couvrir de choux marins, d'oyats et de pourpiers. Une vasière pourrait aussi se former et générer de la nourriture consommable par la faune. «Les oiseaux trouveront alors sur place et le gîte et le couvert, un hôtel trois étoiles en quelque sorte», s'amuse Christophe Aulaire, chargé de mission à la Maison de l'estuaire. Ils pourront se reposer de leur migration et nidifier sous le regard attentif des ornithologues.
Avec le temps, cette île où la présence humaine est interdite pourrait se couvrir de choux marins, d'oyats et de pourpiers. Une vasière pourrait aussi se former et générer de la nourriture consommable par la faune. «Les oiseaux trouveront alors sur place et le gîte et le couvert, un hôtel trois étoiles en quelque sorte», s'amuse Christophe Aulaire, chargé de mission à la Maison de l'estuaire. Ils pourront se reposer de leur migration et nidifier sous le regard attentif des ornithologues.