IMMOBILIER. A l'occasion de tables rondes organisées par la société de gestion de portefeuilles, Horizon Asset Management, de nombreux acteurs de la finance immobilière ont débattu de l'intérêt d'investir dans le parc social pour les financeurs privés.

Ce mardi 22 octobre 2019, la société de gestion de portefeuilles du groupe Horizon, Horizon Asset Management, a organisé deux tables rondes autour du thème : "L'immobilier social et alternatif, une nouvelle source de rendement pour les investisseurs". Pour l'occasion, étaient invités de nombreux acteurs de la finance et de l'immobilier. Parmi eux, Emmanuelle Cosse, ancienne ministre du Logement, s'est montrée très ouverte à l'investissement privé dans l'immobilier social : "Je suis pour l'augmentation du nombre d'acteurs dans la construction de logements sociaux. Il y a de la place pour la finance privée dans ce parc. D'ailleurs les premières Passivhaus et les premiers bâtiments E+C- ont été réalisés dans le parc social".

 

Pour autant, attirer les investisseurs privés n'est pas chose aisée, il faut leur assurer un rendement. "La clef, c'est de répondre aux besoins précis du territoire sur lequel on construit, sinon il n'y a pas de rentabilité", explique Arnaud Monnet, directeur général d'Horizon Asset Management. Selon lui, les opérations dans le social et l'alternatif fonctionnent de la même manière que dans les autres parcs. A ses côtés, Éric Lecoq, directeur général ELGEA, complète : "La sécurité, c'est d'avoir une vision complète de ce qui va se faire. La pré-commercialisation est un bon indicateur. Plus les biens sont acquis en amont, plus l'investissement s'avérera sûr". A titre d'exemple, ELGEA a utilisé des cagnottes en ligne pour financer des projets, "à hauteur de maximum 15 % des opérations. Au final, en cashflow, les investisseurs ont réalisé jusqu'à 12 % de rentabilité", précise Éric Lecoq. Une chose est sûre, pour les acteurs présents, les investisseurs privés sont de plus en plus nombreux "à accepter de partager leur cashflow, chose à laquelle certains ne sont pas prêts", conclut Arnaud Monnet.

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