MESSAGE. Alors qu'un nouveau Premier ministre a (enfin) été nommé et qu'il va devoir s'attaquer à l'épineux dossier du budget pour 2025, dont les discussions s'annoncent aussi rudes que la trajectoire à prendre, le président de la Fédération nationale des travaux publics (FNTP) persiste et signe : investir est "un gage d'avenir" pour le pays, son économie et sa transition écologique. Une conviction qu'il souhaite diffuser largement, et dont les arguments peuvent, selon lui, faire consensus auprès d'une grande partie de la classe politique.


Le rendez-vous était fixé depuis quelques jours déjà. Un rendez-vous de rentrée qui s'inscrit dans un contexte particulier, sur fond d'incertitudes politiques et de sombres perspectives budgétaires. Et alors que l'on attend depuis deux mois le nom d'un nouveau Premier ministre, c'est lors de ce rendez-vous avec quelques journalistes que l'annonce tombera. L'occasion pour l'hôte de réagir à chaud, tout en insistant sur le fait que le cœur de son message vaut "quelle que soit la couleur politique" de celui chargé de constituer un gouvernement.

 

 

Le message qu'Alain Grizaud souhaite faire passer à la classe politique dans son ensemble n'est pas nouveau et tient en peu de mots : investir pour garantir l'avenir ! Mais ce message semble pourtant de plus en plus pressant, à mesure que les mois, voire les années, passent. La raison : l'urgence écologique que peu s'aventure désormais à nier. "La transition écologique s'impose à nous au quotidien : regardez les dernières intempéries dans le sud-est. Ce genre d'épisodes est de plus en plus forts", interpelle-t-il.

 

Une transition écologique plus décentralisée

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