De vastes travaux de restauration des cryptes de l'abbaye Saint-Victor à Marseille vont être menés pour éviter l'effondrement du monumental édifice médiéval qui domine le Vieux Port, a annoncé mercredi la direction du patrimoine antique de PACA (Provence-Alpes-Côte d'Azur).
Les travaux devraient démarrer à la mi 2005 pour deux ans.
Ils visent avant tout à consolider les piliers des cryptes sur lesquels a été bâtie l'abbaye fortifiée, un monument visité annuellement par quelque 30.000 touristes et pèlerins.
Selon l'agence du patrimoine antique de PACA, tout s'effondre. Les grands travaux d'urbanisme menés à proximité ont accentué les problèmes d'un monument déjà fragile puisque certains piliers reposent sur des sarcophages vides.
La rénovation, d'un coût de quelque 10 millions d'euros s'inscrit dans le plan Patrimoine antique signé fin 1999 entre l'Etat et PACA. Elle devrait être suivie d'un effort de mise en valeur de ce lieu de prières et d'histoire, largement concurrencé aujourd'hui par l'autre basilique marseillaise, Notre Dame de la Garde.
Pour information, les cryptes construites sur le site d'une carrière antique et d'un ancien cimetière grec remontent, pour les plus anciennes, à l'époque paléo-chrétienne (Vè siècle après JC) et ont servi de nécropole. Une centaine de sarcophages y ont été découverts. La tradition - contestée par certains chercheurs - veut qu'y soit enterré Saint Victor, le martyr chrétien tué en 304 qui a donné son nom à l'abbaye, ainsi que Saint Jean-Cassien, le moine d'origine orientale qui a introduit la vie monastique en occident et est vénéré par les orthodoxes.
Ils visent avant tout à consolider les piliers des cryptes sur lesquels a été bâtie l'abbaye fortifiée, un monument visité annuellement par quelque 30.000 touristes et pèlerins.
Selon l'agence du patrimoine antique de PACA, tout s'effondre. Les grands travaux d'urbanisme menés à proximité ont accentué les problèmes d'un monument déjà fragile puisque certains piliers reposent sur des sarcophages vides.
La rénovation, d'un coût de quelque 10 millions d'euros s'inscrit dans le plan Patrimoine antique signé fin 1999 entre l'Etat et PACA. Elle devrait être suivie d'un effort de mise en valeur de ce lieu de prières et d'histoire, largement concurrencé aujourd'hui par l'autre basilique marseillaise, Notre Dame de la Garde.
Pour information, les cryptes construites sur le site d'une carrière antique et d'un ancien cimetière grec remontent, pour les plus anciennes, à l'époque paléo-chrétienne (Vè siècle après JC) et ont servi de nécropole. Une centaine de sarcophages y ont été découverts. La tradition - contestée par certains chercheurs - veut qu'y soit enterré Saint Victor, le martyr chrétien tué en 304 qui a donné son nom à l'abbaye, ainsi que Saint Jean-Cassien, le moine d'origine orientale qui a introduit la vie monastique en occident et est vénéré par les orthodoxes.