Le projet des architectes Pei Cobb Freed de New York, en partenariat avec deux studios milanais, a remporté la construction du nouveau siège de la Région Lombardie : un complexe de 114.500 m2 alliant échelles humaine et urbaine, courbes et verticalité.
La société internationale darchitectes Pei Cobb Freed and Partners, auteur du Grand Louvre à Paris, sassocie pour loccasion avec les entreprises Caputo partnership et Sistema Duemila de Milan pour la réalisation du nouveau siège de la Région Lombardie, qui sélèvera sur un terrain de 33.700 m2 autour des rues Melchiorre Gioia, Restelli, Algarotti et Galvani. Le projet a remporté le concours en phase finale devant les équipes internationales de Frank Gehry, Norman Foster, Steven Holl et Coop Himmelb(l)au.
Actuellement éparpillées à travers Milan, les Directions Générales de la Région Lombardie se regroupent sur un site qui accueillera bureaux et services pour 3.000 personnes (superficie totale : 114.500 m2). Roberto Formigoni, président de la Région, explique « quavec ce projet, limage de la "Maison de la Région Lombardie" est enfin complète avec la Villa Reale de Monza (héritage du passé et siège de réprésentation), la récente restauration du gratte-ciel Pirelli (gloire de l'architecture moderne et pivot institutionnel symbolique du système régional) et le complexe de Pei (lien contemporain avec lhistoire et lancement vers le futur) ». Le Président rappelle que cela faisait 500 ans (Castello Sforzesco au XVI siècle) que navait été constuit en Lombardie un édifice public officiel dune importance non seulement architecturale, mais aussi urbanistique.
En évoquant le paysage, le projet de nouveau siège propose de reconstruire un lieu à « échelle urbaine » avec une tour de 160 mètres, et à « échelle humaine » avec au coeur une grande place couverte par une voûte transparente : « la Piazza delle città lombarde ». Quatre édifices de plan sinusoïdal (en forme de feuille) enserrent deux places annexes, ouvertes sur la rue. En résumé, le complexe veut dessiner un morceau de ville qui, outre daccueillir les fonctions gouvernementales, peut être habité, traversé, visité, usité par les citadins.
Au rez-de-chaussée sont placées les fonctions culturelles (espaces dédiés aux arts), sociales (lieux de débats), et les services (banque, poste, écoles, bars-restaurants, centre de remise en forme). Les quatre constructions aux formes courbes abritent chacune une fonction distincte de la Région. La tour accueille les fonctions politico-administratives et de représentation de la Présidence. Les derniers étages sont ouverts à un large public avec un restaurant belvédère et une terrasse jardin.
La relation de la tour Pirelli de larchitecte Gio Ponti avec celle du complexe, imposée au concours, se fonde sur une dialectique architectonique. La première est compacte, convexe et unitaire, la seconde est ouverte, concave et multiple.
Ce territoire urbain recousu est aussi caractérisé par une série de jardins thématiques : les « Jardins de Porta Nuova », métaphores des forêts des Alpes ; le « Jardin des fragments », citations de jardins historiques appartenant aux Provinces lombardes ; le « Jardin surréel », métaphore de différents écosystèmes, constitué de six « parterres » ou « mondes des apparences » insérés le long dun canal.
Le point information de la Région, qui forme le seuil entre le jardin surréel et les jardins de Porta Nuova, est constitué dun pavillon dacier et de verre avec une couverture qui rappelle le dessin des trois feuilles.
Le coût maximum prévu de la construction est de 175 millions deuros, tandis que le coût global de louvrage (achat du terrain, urbanisation) est denviron 320 millions deuros.
Les travaux débuteront en 2005 et sachèveront en 2008.
Actuellement éparpillées à travers Milan, les Directions Générales de la Région Lombardie se regroupent sur un site qui accueillera bureaux et services pour 3.000 personnes (superficie totale : 114.500 m2). Roberto Formigoni, président de la Région, explique « quavec ce projet, limage de la "Maison de la Région Lombardie" est enfin complète avec la Villa Reale de Monza (héritage du passé et siège de réprésentation), la récente restauration du gratte-ciel Pirelli (gloire de l'architecture moderne et pivot institutionnel symbolique du système régional) et le complexe de Pei (lien contemporain avec lhistoire et lancement vers le futur) ». Le Président rappelle que cela faisait 500 ans (Castello Sforzesco au XVI siècle) que navait été constuit en Lombardie un édifice public officiel dune importance non seulement architecturale, mais aussi urbanistique.
En évoquant le paysage, le projet de nouveau siège propose de reconstruire un lieu à « échelle urbaine » avec une tour de 160 mètres, et à « échelle humaine » avec au coeur une grande place couverte par une voûte transparente : « la Piazza delle città lombarde ». Quatre édifices de plan sinusoïdal (en forme de feuille) enserrent deux places annexes, ouvertes sur la rue. En résumé, le complexe veut dessiner un morceau de ville qui, outre daccueillir les fonctions gouvernementales, peut être habité, traversé, visité, usité par les citadins.
Au rez-de-chaussée sont placées les fonctions culturelles (espaces dédiés aux arts), sociales (lieux de débats), et les services (banque, poste, écoles, bars-restaurants, centre de remise en forme). Les quatre constructions aux formes courbes abritent chacune une fonction distincte de la Région. La tour accueille les fonctions politico-administratives et de représentation de la Présidence. Les derniers étages sont ouverts à un large public avec un restaurant belvédère et une terrasse jardin.
La relation de la tour Pirelli de larchitecte Gio Ponti avec celle du complexe, imposée au concours, se fonde sur une dialectique architectonique. La première est compacte, convexe et unitaire, la seconde est ouverte, concave et multiple.
Ce territoire urbain recousu est aussi caractérisé par une série de jardins thématiques : les « Jardins de Porta Nuova », métaphores des forêts des Alpes ; le « Jardin des fragments », citations de jardins historiques appartenant aux Provinces lombardes ; le « Jardin surréel », métaphore de différents écosystèmes, constitué de six « parterres » ou « mondes des apparences » insérés le long dun canal.
Le point information de la Région, qui forme le seuil entre le jardin surréel et les jardins de Porta Nuova, est constitué dun pavillon dacier et de verre avec une couverture qui rappelle le dessin des trois feuilles.
Le coût maximum prévu de la construction est de 175 millions deuros, tandis que le coût global de louvrage (achat du terrain, urbanisation) est denviron 320 millions deuros.
Les travaux débuteront en 2005 et sachèveront en 2008.