La deuxième banque allemande a décidé de se séparer d'une grand partie de ses activités immobilières en les regroupant au sein d'une société indépendante. La nouvelle entité sera scindée de la banque, et pourrait être à terme vendue.
C'est une nouvelle étape dans la réorganisation de cette division à problème au sein de l'établissement. HypoVereinsBank (HVB) traîne ses activités immobilières comme un boulet depuis la fin des années 90 et l'éclatement de la bulle dans le secteur en Allemagne. Une bulle alimentée par d'importants investissements publics dans le secteur en ex-RDA après la réunification. En 1999, l'établissement avait du passer une provision pour risque de 2,5 milliards d'euro pour faire face en particulier à des pertes immobilières venues de l'ex-HypoBank, entre-temps absorbée au sein de l'HVB créée en 1999.
Dans un premier temps, HVB veut mettre sur pied une société autonome de financement immobilier réunissant la totalité de ses participations dans le métier de banque hypothécaire, notamment la filiale HVB Real Estate, la FGH Bank aux Pays-Bas. La nouvelle entité pèse 164 milliards d'euro de somme de bilan et se classe au deuxième rang du secteur en Allemagne.
La scission ne pourrait être qu'une première étape. Deux autres options sont à l'étude : " une vente d'une partie de ses activités ou une fusion avec d'autres partenaires ", indiquait un communiqué de la banque.
Selon les analystes, HVB cherche, grâce à cette restructuration, à soulager son bilan des activités immobilières, à l'instar de ses grandes concurrentes. Le groupe a affiché une lourde perte nette au troisième trimestre.
Dans un premier temps, HVB veut mettre sur pied une société autonome de financement immobilier réunissant la totalité de ses participations dans le métier de banque hypothécaire, notamment la filiale HVB Real Estate, la FGH Bank aux Pays-Bas. La nouvelle entité pèse 164 milliards d'euro de somme de bilan et se classe au deuxième rang du secteur en Allemagne.
La scission ne pourrait être qu'une première étape. Deux autres options sont à l'étude : " une vente d'une partie de ses activités ou une fusion avec d'autres partenaires ", indiquait un communiqué de la banque.
Selon les analystes, HVB cherche, grâce à cette restructuration, à soulager son bilan des activités immobilières, à l'instar de ses grandes concurrentes. Le groupe a affiché une lourde perte nette au troisième trimestre.