L'hôpital d'Evry est ouvert depuis un an, mais son financement en partenariat Public-Privé continue de faire parler de lui. Un rapport parlementaire, publié d'ici à septembre 2013, devrait faire le point sur ce système.

Après de nombreux rebondissements, l'hôpital d'Evry a enfin ouvert ses portes il y a un an. Néanmoins, son mode de financement ne fait toujours pas l'unanimité.

 

Le partenariat public-privé (PPP) qui a permis sa construction, devrait faire l'objet d'un rapport publié d'ici à septembre 2013, a souligné mercredi la députée Jacqueline Fraysse.

 

Au total, ce sont deux "rapports financés par l'argent public" qui devraient voir le jour, l'un de l' Inspection générale des affaires sociales (IGAS), l'autre de l'inspection générale des finances.

 

Pour rappel, l'hôpital avait mis du temps à ouvrir ses portes à la suite de plusieurs malfaçons - 8.000 selon l'hôpital - réparées aux frais d'Eiffage et de l'hôpital. D'ailleurs une procédure judiciaire est en cours à ce sujet.

Des voix s'élèvent contre le PPP

Le PPP, qui couvre également la maintenance de l'établissement, semble donc présenter des inconvénients puisqu'une sortie est envisagée concernant les parties maintenance et exploitation du contrat. Selon le Dr Lelièvre, président de l'association "Sauvons notre hôpital public, le Centre Hospitalier Sud Francilien (CHSF) "devient l'exemple emblématique de l'échec de ce type de partenariat" et il évoque huit millions d'euros de surcoût pour 2012, sur les opérations de maintenance par Eiffage. Il ajoute : "Si une rayure est faite par un brancard sur un mur, avant, nos services d'entretien passaient un coup de peinture. Mais Eiffage considère que c'est une dégradation et facture. (...) Au final, c'est le contribuable qui va payer".

 

A noter que le loyer versé par le CHSF à Eiffage, pour la construction, la maintenance et l'exploitation du bâtiment, s'élève à 46 millions d'euros annuels.

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