Le cimentier suisse Holcim vient d'annoncer un bénéfice net en recul de 17,5% pour 2009, en raison de l'impact de la crise économique sur le secteur du bâtiment. Mais ce dernier table sur les pays émergents et notamment l'Asie pour améliorer sa croissance en 2010.
Le cimentier suisse Holcim a vu, en effet, l'année dernière son bénéfice net reculer de 17,5% en raison de l'impact de la crise économique sur le secteur du bâtiment, mais souhaite pour 2010, tabler sur les pays émergents et notamment l'Asie. «Le secteur du bâtiment a souffert d'une importante baisse, principalement en Europe et en Amérique du Nord», a souligné Holcim, ajoutant que la situation avait «été particulièrement difficile dans les pays avec une forte bulle spéculative dans l'immobilier, notamment aux Etats-Unis, au Royaume-Uni et en Espagne. Mais la récession a également frappé l'Europe de l'Est, notamment la Russie».
Ainsi, le résultat net est ressorti à 1 milliard d'euros, contre 1,8 milliard en 2008, le bénéfice brut d'exploitation a cédé 13,2% à 3,1 milliards d'euros et les ventes ont reculé de 16% à 21,1 milliards. Ces résultats sont conformes aux prévissions des analystes de la banque Wegelin. Pour ces derniers, «Holcim a réussi à maintenir sa marge d'exploitation de 13,2%, grâce aux réductions de coûts et devrait, avec ses investissements en Inde et en Chine, compenser les pertes sur certains marchés européens».
Ainsi, le résultat net est ressorti à 1 milliard d'euros, contre 1,8 milliard en 2008, le bénéfice brut d'exploitation a cédé 13,2% à 3,1 milliards d'euros et les ventes ont reculé de 16% à 21,1 milliards. Ces résultats sont conformes aux prévissions des analystes de la banque Wegelin. Pour ces derniers, «Holcim a réussi à maintenir sa marge d'exploitation de 13,2%, grâce aux réductions de coûts et devrait, avec ses investissements en Inde et en Chine, compenser les pertes sur certains marchés européens».
Et pour 2010, face à l'incertitude quant à l'amélioration de la situation et l'avancée des investissements dans les infrastructures, dans le cadre des plans de soutien gouvernementaux, le groupe table sur les pays émergents, principalement la région Asie-Pacifique, afin de tirer sa croissance en 2010. A noter que cette dernière est la seule région qui a vu son chiffre d'affaires progresser de 5,1%.
«La croissance de la population, les besoins en infrastructure et une urbanisation à la hausse seront les principaux moteurs de croissance dans la région», a estimé le cimentier helvétique, qui refuse pour l'instant de divulguer des chiffres précis concernant ses perspectives pour l'année en cours.
