Alors que les conditions de marché ont été particulièrement difficiles, le second cimentier mondial annonce un résultat d'exploitation de 1,9 milliard francs suisses, soit quasiment le même montant qu'en 2001.
Tous les indicateurs sont à la baisse et pourtant à la suite à la publication de ses résultats annuels, l'action Holcim a progressé de quelque 7,4% mercredi après-midi à la Bourse suisse, dans un marché en progression de 2,7%.
Si le bénéfice net du cimentier a reculé de 37,7%, le chiffre d'affaires a baissé de 4,6% à 13 milliards FS (9 milliards d'euros), le bénéfice net d'exploitation n'a baissé que de 2,2% à 1,9 milliard FS, ce qui aboutit à une rentabilité qualifiée de succès. Pour 2003, Holcim s'estime bien armé pour afficher des "résultats favorables", même "si la conjoncture mondiale devait faiblir".
La chute du bénéfice net s'explique par des éléments exceptionnels, comme une provision de 80 millions d'euros pour couvrir une éventuelle amende en Allemagne, pour violation de la loi anti-cartel. Selon la direction, les faits remontent aux années 90 et concernent 2 filiales allemandes, Alsen (Hambourg) et Holcim (Bade-Wurtemberg). Des dirigeants de ces entreprises ont été remerciés, a indiqué M. Akermann, sans autres précisions.
En outre, Holcim a dû procéder à un amortissement de 63 millions de francs suisses suite à la fermeture d'installations en Argentine, et de 31 millions de francs suisses sur la participation dans la compagnie aérienne Swiss, dans laquelle le groupe avait investi 50 millions.
Par régions, l'Europe a souffert du ralentissement conjoncturel, en particulier en Allemagne et en Suisse. Le résultat opérationnel pour l'ensemble de la zone a diminué de -6,6%.
Notons que le groupe donnera à la fin avril le nom du successeur de Thomas Schmidheiny à la tête du conseil d'administration.Eclaboussé par l'affaire Swissair (où il siégait au conseil d'administration) et une condamnation pour délit d'initié en Espagne, l'industriel et principal actionnaire du groupe a quitté la présidence de Holcim en février.
Si le bénéfice net du cimentier a reculé de 37,7%, le chiffre d'affaires a baissé de 4,6% à 13 milliards FS (9 milliards d'euros), le bénéfice net d'exploitation n'a baissé que de 2,2% à 1,9 milliard FS, ce qui aboutit à une rentabilité qualifiée de succès. Pour 2003, Holcim s'estime bien armé pour afficher des "résultats favorables", même "si la conjoncture mondiale devait faiblir".
La chute du bénéfice net s'explique par des éléments exceptionnels, comme une provision de 80 millions d'euros pour couvrir une éventuelle amende en Allemagne, pour violation de la loi anti-cartel. Selon la direction, les faits remontent aux années 90 et concernent 2 filiales allemandes, Alsen (Hambourg) et Holcim (Bade-Wurtemberg). Des dirigeants de ces entreprises ont été remerciés, a indiqué M. Akermann, sans autres précisions.
En outre, Holcim a dû procéder à un amortissement de 63 millions de francs suisses suite à la fermeture d'installations en Argentine, et de 31 millions de francs suisses sur la participation dans la compagnie aérienne Swiss, dans laquelle le groupe avait investi 50 millions.
Par régions, l'Europe a souffert du ralentissement conjoncturel, en particulier en Allemagne et en Suisse. Le résultat opérationnel pour l'ensemble de la zone a diminué de -6,6%.
Notons que le groupe donnera à la fin avril le nom du successeur de Thomas Schmidheiny à la tête du conseil d'administration.Eclaboussé par l'affaire Swissair (où il siégait au conseil d'administration) et une condamnation pour délit d'initié en Espagne, l'industriel et principal actionnaire du groupe a quitté la présidence de Holcim en février.
