FOCUS. Seule énergie à avoir déjà atteint ses objectifs de la PPE (Programmation pluriannuelle de l'énergie), l'hydroélectricité dispose d'une large assise historique dans l'Hexagone. Alors que l'électrification des usages bat son plein, la filière souhaite malgré tout poursuivre son développement pour participer pleinement à la transition énergétique.


Ce n'est pas parce qu'on a déjà fait ses preuves qu'on ne doit pas continuer à progresser : voici en résumé la philosophie actuelle de la filière hydroélectrique française, qui se rappelle aux bons souvenirs des pouvoirs publics à l'heure de la transition énergétique, de l'électrification tous azimuts des usages et de la décarbonation des activités. Seule énergie à avoir déjà atteint ses objectifs de la PPE (Programmation pluriannuelle de l'énergie), l'hydroélectricité est présentée par ses partisans comme la deuxième énergie bas-carbone (10 grammes d'équivalent CO2 par kilowatt-heure, le nucléaire est à 6 gCO2e/kWh selon l'Ademe) et la première énergie renouvelable de France.

 

 

Il faut dire que les entreprises évoluant dans ce secteur disposent d'un savoir-faire historique et que les 2.600 installations qu'elles font tourner maillent l'ensemble du territoire. Mais les barrages et autres retenues d'eau réaffirment aujourd'hui leur volonté de continuer à participer à la souveraineté et au bouquet énergétique français : un message adressé directement aux pouvoirs publics pour qu'ils ne les oublient pas, alors que les discussions autour de la future loi de programmation énergie-climat (LPEC, qui intègrera la nouvelle version de la PPE) ont déjà commencé.

 

"Les industriels ont besoin de
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