Le Walker Art Center de Minneapolis (USA), ouvre dans un mois au public. Conçu par les architectes suisses Herzog et de Meuron, l’équipement va doubler sa surface et être enveloppé d’une peau cabossée en aluminium. Le jardin sera signé par le paysagiste français Michel Desvigne.
La direction du Walker Art Center a fait appel aux lauréats 2001 du Pritzker Prize pour «créer un modèle de centre d’art du XXIème siècle», qui redéfinisse la façon de présenter et d’expérimenter l’art contemporain, sous ses formes actuelles et à venir.
Intégrant le bâtiment d’origine, les locaux gagnent en espace d’exposition (plus 30%) et en espaces pédagogiques, s’enrichissent en services (restauration, boutique), et voient la création d’une salle de spectacle de 385 places pour le théâtre, la musique et la danse.
L’un des éléments clés du site sera la présence d’un square où auront lieu divers programmes interactifs, des conversations publiques, des forums. Le but étant de mélanger les populations autour des différentes disciplines et des différents points de vues artistiques.
Question architecture, les façades du centre artistique sont recouvertes par des panneaux en aluminium dont la surface ressemble à celle d’un papier froissé. Cette surface cabossée reflète la lumière naturelle et ses variations d’intensité au cours de la journée, et selon la fluctuation des conditions météo. L’image mouvante des visiteurs et des passants vient également s’y fragmenter.
Des fenêtres asymétriques ponctuent l’ensemble des faces du bâtiment et révèlent l’activité interne du centre d’art. Et à l’inverse, les visiteurs peuvent reprendre de temps à autre contact avec la vie extérieure et l’animation de la rue.
En contraste justement avec le côté est plus urbain, le côté ouest de l’établissement sera bordé par un nouveau parc public (1,6 hectares) dessiné par le paysagiste français Michel Desvigne, dont c’est le premier projet aux Etats-Unis. En France, il a récemment livré le jardin des nouveaux bâtiments parisiens du ministère de la Culture, dans l’immeuble dit des «Bons Enfants».
Dans le courant de l’année, probablement en octobre, Jacques Herzog et Pierre de Meuron livreront leur seconde opération sur le sol américain : le M.H. de Young Memorial Museum, dans le Parc du Golden Gate à San Francisco.
Intégrant le bâtiment d’origine, les locaux gagnent en espace d’exposition (plus 30%) et en espaces pédagogiques, s’enrichissent en services (restauration, boutique), et voient la création d’une salle de spectacle de 385 places pour le théâtre, la musique et la danse.
L’un des éléments clés du site sera la présence d’un square où auront lieu divers programmes interactifs, des conversations publiques, des forums. Le but étant de mélanger les populations autour des différentes disciplines et des différents points de vues artistiques.
Question architecture, les façades du centre artistique sont recouvertes par des panneaux en aluminium dont la surface ressemble à celle d’un papier froissé. Cette surface cabossée reflète la lumière naturelle et ses variations d’intensité au cours de la journée, et selon la fluctuation des conditions météo. L’image mouvante des visiteurs et des passants vient également s’y fragmenter.
Des fenêtres asymétriques ponctuent l’ensemble des faces du bâtiment et révèlent l’activité interne du centre d’art. Et à l’inverse, les visiteurs peuvent reprendre de temps à autre contact avec la vie extérieure et l’animation de la rue.
En contraste justement avec le côté est plus urbain, le côté ouest de l’établissement sera bordé par un nouveau parc public (1,6 hectares) dessiné par le paysagiste français Michel Desvigne, dont c’est le premier projet aux Etats-Unis. En France, il a récemment livré le jardin des nouveaux bâtiments parisiens du ministère de la Culture, dans l’immeuble dit des «Bons Enfants».
Dans le courant de l’année, probablement en octobre, Jacques Herzog et Pierre de Meuron livreront leur seconde opération sur le sol américain : le M.H. de Young Memorial Museum, dans le Parc du Golden Gate à San Francisco.
