L'entreprise de BTP japonaise Kokune s'est placée vendredi sous la protection de la loi sur les faillites. Le nombre de faillites au Japon connaît une tendance haussière.
" Kokune a déposé le bilan au tribunal de Tokyo. La demande a été acceptée ", a indiqué un représentant de la société, sous couvert de l'anonymat. Le passif de la société est estimé à 42,97 milliards de yen, soit 354 millions d'euros, selon une assiette de l'avocat de la société, Gaku Hayakawa. Mais elle n'a apporté aucun commentaire.
Après la faillite de la société de construction, le groupe bancaire Sumitomo Mitsui Banking, qui a prêté 21,5 milliards de yen à Kokune, a publié un communiqué avertissant qu' " il pourrait y avoir un risque de voir les créances sur Kokune Corporation être irrecevables ".
Kokune, créée en 1895, avait ?uvré en priorité sur des projets de travaux publics, notamment à Tokyo et au Nord du Japon. Mais elle a été déstabilisée par la baisse des projets de travaux publics et par la concurrence accrue sur le marché du BTP, a précisé l'agence de presse Kyodo News.
La faillite de Kokune intervient deux semaines après celle du constructeur immobilier Nisseki House Industry et de son principal actionnaire Kotobuki Industry. Le nombre de faillites au Japon connaît une tendance haussière, a affirmé le centre de recherche privé Teikoku Data Bank, dans son dernier rapport sur les faillites d'entreprises en octobre.
" Avec la baisse de la consommation et des programmes d'investissement productif, le nombre de faillites augmente en raison de la déflation ", a-t-il ajouté. De fait, le secteur du BTP au Japon a fonctionné tant que l'Etat assurait un programme d'investissement, ce qui ne peut plus se faire aujourd'hui.
Après la faillite de la société de construction, le groupe bancaire Sumitomo Mitsui Banking, qui a prêté 21,5 milliards de yen à Kokune, a publié un communiqué avertissant qu' " il pourrait y avoir un risque de voir les créances sur Kokune Corporation être irrecevables ".
Kokune, créée en 1895, avait ?uvré en priorité sur des projets de travaux publics, notamment à Tokyo et au Nord du Japon. Mais elle a été déstabilisée par la baisse des projets de travaux publics et par la concurrence accrue sur le marché du BTP, a précisé l'agence de presse Kyodo News.
La faillite de Kokune intervient deux semaines après celle du constructeur immobilier Nisseki House Industry et de son principal actionnaire Kotobuki Industry. Le nombre de faillites au Japon connaît une tendance haussière, a affirmé le centre de recherche privé Teikoku Data Bank, dans son dernier rapport sur les faillites d'entreprises en octobre.
" Avec la baisse de la consommation et des programmes d'investissement productif, le nombre de faillites augmente en raison de la déflation ", a-t-il ajouté. De fait, le secteur du BTP au Japon a fonctionné tant que l'Etat assurait un programme d'investissement, ce qui ne peut plus se faire aujourd'hui.
