Le gouvernement a proposé la candidature de la ville du Havre à l'inscription au patrimoine mondial de l'UNESCO au titre de son centre reconstruit par l'architecte Auguste Perret après la seconde guerre mondiale.
Oeuvre de l'architecte Auguste Perret, cet ensemble est le seul "bien" proposé par la France pour être ajouté au patrimoine mondial au titre de l'année 2004, a précisé le maire UMP Antoine Rufenacht.
Le gouvernement a choisi Le Havre parmi une quarantaine de candidatures dont le vignoble champenois, le centre ancien de Rouen, le massif du Mont-Blanc ou les mégalithes de Carnac.
Dans les semaines qui viennent, des experts de l'UNESCO doivent se rendre au Havre pour analyser la qualité du site et émettre en décembre une recommandation sur la candidature. Le bureau du patrimoine mondial de l'UNESCO qui juge en fonction de "la valeur universelle" du bien candidat doit prendre sa décision avant juillet 2005.
Auguste Perret a développé sur les 150 hectares du centre du Havre détruit par l'aviation britannique en septembre 1944 les principes de l'école néo-classique française dont il était l'une des figures de proue. Mal considéré par les habitants et les visiteurs durant plusieurs décennies, cet urbanisme rigoureux est devenu depuis les années 90 "un laboratoire" pour les étudiants en architecture.
Le gouvernement a choisi Le Havre parmi une quarantaine de candidatures dont le vignoble champenois, le centre ancien de Rouen, le massif du Mont-Blanc ou les mégalithes de Carnac.
Dans les semaines qui viennent, des experts de l'UNESCO doivent se rendre au Havre pour analyser la qualité du site et émettre en décembre une recommandation sur la candidature. Le bureau du patrimoine mondial de l'UNESCO qui juge en fonction de "la valeur universelle" du bien candidat doit prendre sa décision avant juillet 2005.
Auguste Perret a développé sur les 150 hectares du centre du Havre détruit par l'aviation britannique en septembre 1944 les principes de l'école néo-classique française dont il était l'une des figures de proue. Mal considéré par les habitants et les visiteurs durant plusieurs décennies, cet urbanisme rigoureux est devenu depuis les années 90 "un laboratoire" pour les étudiants en architecture.
