Le conseil municipal du Havre a autorisé lundi soir, à l'unanimité, le maire Antoine Rufenacht (UMP) à défendre l'inscription du centre de la ville au patrimoine mondial de l'UNESCO.
Après sa destruction par l'aviation britannique en septembre 1944, le centre du Havre a été reconstruit par l'architecte Auguste Perret qui a développé sur 150 hectares les principes de l'école néo-classique française dont il était l'un des premiers représentants, considéré par Le Corbusier lui-même comme larchitecte majeur de la première moitié du siècle, « celui qui a ouvert la voie à l'architecture moderne, celui qui reliera le XXe siècle à la ligne conquérante tracée par le XIXe siècle »
L'urbanisme austère et rigoureux de Perret, qui a longtemps déplu, est devenu depuis les années 90 une référence pour les étudiants en architecture.
Le sénateur UMP Patrice Gélard, adjoint à l'urbanisme, auteur de la proposition, estime que le centre reconstruit du Havre répond aux critères définis par l'UNESCO et que la reconstruction du Havre a été "un vaste champ d'expérimentation" au point que la ville est devenue "un symbole pour l'ensemble des villes européennes reconstruites".
Engagée dès lélection dAntoine Rufenacht à la Mairie en 1995, la réflexion sur le centre ville sest voulu un moyen parmi dautres daffirmer lidentité du Havre dans ce quelle a de plus positif, auprès des habitants comme à lextérieur. Le pari, audacieux, dune inscription au patrimoine mondial de lhumanité a pour la municipalité une valeur pédagogique qui va au-delà de la labellisation du site par lUNESCO, les chances dobtenir cette étiquette prestigieuse étant par définition limitées. Dans ce contexte, une sélection au plan national apparaîtrait comme une première victoire, indépendamment du résultat final.
Le dossier, comme ceux déposés par d'autres villes, va être transmis au gouvernement qui choisira le plus apte à concourir pour la France en 2004. Seules trois réalisations figurent déjà, en Europe, au patrimoine mondial, au titre du XXème siècle: l'aciérie de Volklingen et les sites du Bauhaus en Allemagne ainsi que le parc Güell de l'architecte Antonio Gaudi à Barcelone.
L'urbanisme austère et rigoureux de Perret, qui a longtemps déplu, est devenu depuis les années 90 une référence pour les étudiants en architecture.
Le sénateur UMP Patrice Gélard, adjoint à l'urbanisme, auteur de la proposition, estime que le centre reconstruit du Havre répond aux critères définis par l'UNESCO et que la reconstruction du Havre a été "un vaste champ d'expérimentation" au point que la ville est devenue "un symbole pour l'ensemble des villes européennes reconstruites".
Engagée dès lélection dAntoine Rufenacht à la Mairie en 1995, la réflexion sur le centre ville sest voulu un moyen parmi dautres daffirmer lidentité du Havre dans ce quelle a de plus positif, auprès des habitants comme à lextérieur. Le pari, audacieux, dune inscription au patrimoine mondial de lhumanité a pour la municipalité une valeur pédagogique qui va au-delà de la labellisation du site par lUNESCO, les chances dobtenir cette étiquette prestigieuse étant par définition limitées. Dans ce contexte, une sélection au plan national apparaîtrait comme une première victoire, indépendamment du résultat final.
Le dossier, comme ceux déposés par d'autres villes, va être transmis au gouvernement qui choisira le plus apte à concourir pour la France en 2004. Seules trois réalisations figurent déjà, en Europe, au patrimoine mondial, au titre du XXème siècle: l'aciérie de Volklingen et les sites du Bauhaus en Allemagne ainsi que le parc Güell de l'architecte Antonio Gaudi à Barcelone.