Le Havre postule au Patrimoine mondial au titre de son centre reconstruit après la seconde guerre mondiale. Sa candidature sera examinée au cours de l'assemblée du comité ad hoc de l'Unesco qui s'est réuni depuis dimanche à Durban (Afrique du Sud).

«Nous pensons que notre dossier est bon et qu'il intéresse l'Unesco parce qu'il concerne la période contemporaine peu représentée mais nous ne voulons pas crier victoire trop tôt», dit-on au cabinet du maire UMP du Havre Antoine Rufenacht.

La demande porte sur les 133 hectares du centre-ville détruit en 1944 par l'aviation britannique et reconstruit par l'architecte Auguste Perret, figure de proue de l'école néo-classique française.
La ville fait valoir que cette reconstruction a été «un vaste champ d'expérimentation» sur la conception d'une cité moderne et sur les nouvelles techniques de construction. Elle estime qu'elle fait du Havre «un symbole» illustrant la manière dont les villes européennes détruites ont été reconstruites après la guerre.
Au cours de cette assemblée qui doit s'achever le 17 juillet, le comité du Patrimoine mondial de l'Unesco examinera un total de 42 candidatures présentées par 44 pays ainsi que la demande d'extension de 9 sites déjà inscrits. Dans cette dernière catégorie, figure la candidature de 23 beffrois du Nord-Pas-de-Calais et de Picardie qui formeraient un seul ensemble avec 32 beffrois belges qui figurent déjà au Patrimoine mondial.

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