2004 sera lannée de la Chine. Et tout particulièrement pour Dirickx, le leader français de la clôture haut de gamme, qui fait partie des rares PME françaises a ouvrir une usine en Chine.
Lundi 26 janvier, quelque 220 invités avaient pris place dans la salle des Fêtes de l'Elysée pour le dîner d'Etat offert par Jacques et Bernadette Chirac au numéro un chinois Hu Jintao et à son épouse Liu Yongqing au palais de l'Elysée.
Parmi ces invités triés sur le volet, on pouvait voir des artistes, des hommes politiques mais également une pléiade de grands patrons français, dont ceux de des groupes Saint-Gobain, Suez ou Schneider.
Curieusement aucun représentant du monde de la petite industrie était invité, malgré la volonté affirmée du gouvernement daider les PME a mettre un pied sur ce marché prometteur.
Heureusement, lors de la dernière visite en Chine de Jean-François Lamour, ministre des Sports et du Comité Olympique Français, la délégation française chargée de promouvoir lexpérience hexagonale en matière de construction déquipements en Chine était composée dun panel de représentants dentreprises beaucoup plus représentatif. Parmi eux, le fabricant de clôture Dirickx était de la partie, car le leader français de la protection périmétrique et spécialiste international les yeux tourné vers la Chine depuis plusieurs années.
En 2001, à l'occasion des 80 ans de son groupe, Jacques Dirickx annonce sa volonté de simplanter en Chine. Un bureau de représentation est alors ouvert à Pékin dont le premier dossier sera le nouveau tramway de Pékin, un contrat dun montant de 750.000 euros représentant plus de 40 kilomètres de clôtures «made in Mayenne». Suivront des contrats pour équiper les 3ème et 5ème périphériques, les autoroutes de Shanxi, le TGV de Quinshen...
Ces premiers succès - comme la perspective des prochains Jeux Olympiques ou la baisse du dollars par rapport à lEuro - confortent la PME dans la création de sa propre filiale. «Nous avons profité pleinement de lentrée de la Chine dans lOMC, ce qui nous a notamment permis de créer une société avec 100% de capitaux étrangers» explique Hervé Denis, chef de projet pour la Chine chez Dirickx.
En avril 2003, le bureau de représentation évolue en filiale «Dirickx China Co. Ltd ». Les premiers coups de pioches dune usine sont donnés le 14 avril sur un terrain de 26.000 m². Cette unité est située à 65 km de Beijing et produira clôtures et portails avec une qualité supérieure aux fabrications locales, ceci pour répondre aux besoins du marché chinois.
Depuis le début de lannée, la première tranche de 8 800 m² est opérationnelle. 60 personnes y travaillent actuellement et fonctionnent en 3x8 lorsque les commandes sont optimales.
Linvestissement a été de 9 millions deuros et, pour la première année, lobjectif est de réaliser un chiffre daffaires de 50 millions deuros.
Les dirigeants de Dirickx sont confiants et une extension de lusine est prévue dici deux ans afin dhonorer «de nouveaux contrats conséquents, liés en particulier à limminence des Jeux Olympiques». Elle comptera alors deux lignes de soudage, deux lignes de plastification, une ligne de profilage et des machines bénéficiant des dernières techniques innovantes et adaptées au marché chinois indique-t-on chez Dirickx.
Commercialement Dirickx conserve le positionnement «haut de gamme» qui a fait son succès en Europe. Dailleurs, la signature de Dirickx China reste «la haute clôture française». Pour le reste, Dirickx China est une entreprise locale. La quasi-totalité du management est chinois à lexception du seul responsable technique et production qui vient du siège afin « dassurer la pérennisation du savoir-faire le lentreprise et ainsi conserver la philosophie «produit» du groupe».
Limplantation de Dirickx dans cette région est dautant plus appréciée quà lhorizon 2006, ce sont plus de 150 à 200 chinois qui seront recrutés, affirme lentreprise. Les autorités chinoises ny sont pas insensibles. Dailleurs, à loccasion du dernier salon Batimat, lambassadeur de Chine en France a souhaité féliciter les dirigeants de Dirickx pour cette initiative qui reste unique dans le secteur.
Parmi ces invités triés sur le volet, on pouvait voir des artistes, des hommes politiques mais également une pléiade de grands patrons français, dont ceux de des groupes Saint-Gobain, Suez ou Schneider.
Curieusement aucun représentant du monde de la petite industrie était invité, malgré la volonté affirmée du gouvernement daider les PME a mettre un pied sur ce marché prometteur.
Heureusement, lors de la dernière visite en Chine de Jean-François Lamour, ministre des Sports et du Comité Olympique Français, la délégation française chargée de promouvoir lexpérience hexagonale en matière de construction déquipements en Chine était composée dun panel de représentants dentreprises beaucoup plus représentatif. Parmi eux, le fabricant de clôture Dirickx était de la partie, car le leader français de la protection périmétrique et spécialiste international les yeux tourné vers la Chine depuis plusieurs années.
En 2001, à l'occasion des 80 ans de son groupe, Jacques Dirickx annonce sa volonté de simplanter en Chine. Un bureau de représentation est alors ouvert à Pékin dont le premier dossier sera le nouveau tramway de Pékin, un contrat dun montant de 750.000 euros représentant plus de 40 kilomètres de clôtures «made in Mayenne». Suivront des contrats pour équiper les 3ème et 5ème périphériques, les autoroutes de Shanxi, le TGV de Quinshen...
Ces premiers succès - comme la perspective des prochains Jeux Olympiques ou la baisse du dollars par rapport à lEuro - confortent la PME dans la création de sa propre filiale. «Nous avons profité pleinement de lentrée de la Chine dans lOMC, ce qui nous a notamment permis de créer une société avec 100% de capitaux étrangers» explique Hervé Denis, chef de projet pour la Chine chez Dirickx.
En avril 2003, le bureau de représentation évolue en filiale «Dirickx China Co. Ltd ». Les premiers coups de pioches dune usine sont donnés le 14 avril sur un terrain de 26.000 m². Cette unité est située à 65 km de Beijing et produira clôtures et portails avec une qualité supérieure aux fabrications locales, ceci pour répondre aux besoins du marché chinois.
Depuis le début de lannée, la première tranche de 8 800 m² est opérationnelle. 60 personnes y travaillent actuellement et fonctionnent en 3x8 lorsque les commandes sont optimales.
Linvestissement a été de 9 millions deuros et, pour la première année, lobjectif est de réaliser un chiffre daffaires de 50 millions deuros.
Les dirigeants de Dirickx sont confiants et une extension de lusine est prévue dici deux ans afin dhonorer «de nouveaux contrats conséquents, liés en particulier à limminence des Jeux Olympiques». Elle comptera alors deux lignes de soudage, deux lignes de plastification, une ligne de profilage et des machines bénéficiant des dernières techniques innovantes et adaptées au marché chinois indique-t-on chez Dirickx.
Commercialement Dirickx conserve le positionnement «haut de gamme» qui a fait son succès en Europe. Dailleurs, la signature de Dirickx China reste «la haute clôture française». Pour le reste, Dirickx China est une entreprise locale. La quasi-totalité du management est chinois à lexception du seul responsable technique et production qui vient du siège afin « dassurer la pérennisation du savoir-faire le lentreprise et ainsi conserver la philosophie «produit» du groupe».
Limplantation de Dirickx dans cette région est dautant plus appréciée quà lhorizon 2006, ce sont plus de 150 à 200 chinois qui seront recrutés, affirme lentreprise. Les autorités chinoises ny sont pas insensibles. Dailleurs, à loccasion du dernier salon Batimat, lambassadeur de Chine en France a souhaité féliciter les dirigeants de Dirickx pour cette initiative qui reste unique dans le secteur.