L'association américaine des agents immobiliers vient d'annoncer que les ventes de logements anciens aux États-Unis ont augmenté plus que prévu au mois d'avril. Mais cette hausse n'a pas empêché une augmentation du stock de biens disponibles sur le marché.
L'association nationale des agents immobiliers (NAR), en annonçant la hausse des ventes de logements anciens aux Etats-Unis, constate que ces dernières n'ont pas empêché une augmentation des biens disponibles à la vente.
En effet, ces reventes ont grimpé de 2,9% par rapport à mars, pour s'établir à 4,68 millions d'unités en rythme annuel, alors que les économistes en attendaient 4,65 millions. Les ventes d'avril restent ainsi à 3,5% inférieures à leur niveau d'un an plus tôt.
En effet, ces reventes ont grimpé de 2,9% par rapport à mars, pour s'établir à 4,68 millions d'unités en rythme annuel, alors que les économistes en attendaient 4,65 millions. Les ventes d'avril restent ainsi à 3,5% inférieures à leur niveau d'un an plus tôt.
«Depuis leur chute après la faillite de Lehman Brothers, les ventes sont coincées dans une fourchette de 4,5 millions à 4,7 millions de transactions annuelles», a constaté Ian Shepherdson, de HFE Economics, en notant que «la demande semble s'être stabilisée».
Du côté positif, «les primo-acquérants qui représentent 40% des transactions continuent d'influencer le marché mais il y a aussi une hausse saisonnière des acheteurs déjà propriétaires», a souligné la NAR.
Mais du côté négatif, «la plupart des ventes ont lieu dans les segments à bas prix». Et si «l'activité commence à se reprendre dans les segments moyens», les ventes de logements à prix élevé «restent faibles», a ajouté l'association.
Quant au stock de logements à vendre, il a augmenté de 8,8% en avril, à 3,97 millions, soit 10,2 mois de ventes au rythme actuel, contre 9,6 mois en mars.
Enfin, comme considère Ian Shepherdson «avec des stocks de logements de particuliers toujours immenses et des saisies en hausse, les prix continuent à baisser (...) Il y a un long chemin à parcourir avant qu'ils ne se stabilisent».