Le rythme de hausse des prix de l'immobilier ancien en France a ralenti après la flambée du premier semestre, selon la Fédération nationale des agents immobiliers (FNAIM) qui dressait mardi un bilan trimestriel du secteur.
Après l'accélération de la hausse constatée au premier semestre (+17,5% sur un an), les prix ont "retrouvé plus de sagesse durant l'été, demeurant dans l'ensemble à peu près stables depuis trois mois", a relevé Philippe Audras, président de la FNAIM lors d'une conférence de presse.
Tous types de biens confondus, les prix ont progressé de 9,1% au troisième trimestre sur un an, s'établissant en moyenne à 1.804 euros/m2.
Au troisième trimestre, la décélération a été particulièrement prononcée sur le marché des appartements, dont les prix n'ont augmenté que de 11,8% (2.221 EUR/m2) sur un an, contre 23,7% au premier semestre par rapport à la même période de 2002.
Mais le ralentissement n'a pas été uniforme: les prix des petits appartements "tirant l'indice", avec des progressions de 16,1% pour les studios, tandis que celles des grands appartements devenaient plus modérées (+7% sur un an).
L'augmentation des prix des maisons, contenue jusqu'à l'été, s'est élevée à +6,7% (1.521 EUR/m2), conforme à la hausse observée en 2001 et en 2002.
"Si le marché a bénéficié d'une conjoncture des taux et de conditions d'emprunt particulièrement favorables, la montée du chômage et la forte progression des prix ont provoqué une nette déterioration de l'indicateur de solvabilité de la demande (capacité à venir sur le marché immobilier)", a expliqué Philippe Audras.
Tout en assurant qu'il n'y aurait "pas de krach immobilier, les conditions d'acquisitions (taux d'intérêts...) étant toujours favorables", M. Audras n'a pas caché son "inquiétude" devant cette "forme de fragilisation de la demande".
Rompant avec l'expansion constatée depuis plusieurs années, le marché de l'immobilier ancien faiblit et "l'année 2003 devrait se terminer moins bien qu'elle n'a débuté", prévoit la FNAIM qui envisage la perte de quelque "10 à 15.000 transactions" sur plus de 600.000 au total, par rapport à 2002.
Au premier trimestre, le marché s'est particulièrement bien tenu avec un nombre de transactions qui n'a perdu que 1,8% contre 5% lors de la même période en 2002, mais il a été "hésitant au deuxième trimestre" et s'est "dégradé au troisième", a observé M. Audras. Or, habituellement, durant les mois d'été, l'activité progresse de manière sensible, a-t-il précisé.
Sur un an, l'activité a fléchi mais à un rythme modéré (-1,9%). Les ventes d'appartements ont régressé de 6% tandis que celles des maisons sont demeurées stables (+0,1%).
Michel Mouillart, spécialiste de la conjoncture dans l'immobilier, relève un clivage entre la partie nord de la France qui enregistre un recul sensible de l'activité (-7,1% en Ile-de-France, -10,1% dans l'Ouest, -7,3% dans le Nord et l'Est) et le sud qui enregistre de bons scores (+7,6% dans le Sud-Ouest, dont +13,5% pour les maisons, +4,7% dans le Sud-Est).
C'est au Nord également que la progression des prix est la moins vive avec +7,5% dans l'Ouest, +4,3% dans le Nord et l'Est tandis que le Sud-Ouest et le Sud-Est enregistrent encore des hausses de respectivement 18,7% et 15,8%.
Tous types de biens confondus, les prix ont progressé de 9,1% au troisième trimestre sur un an, s'établissant en moyenne à 1.804 euros/m2.
Au troisième trimestre, la décélération a été particulièrement prononcée sur le marché des appartements, dont les prix n'ont augmenté que de 11,8% (2.221 EUR/m2) sur un an, contre 23,7% au premier semestre par rapport à la même période de 2002.
Mais le ralentissement n'a pas été uniforme: les prix des petits appartements "tirant l'indice", avec des progressions de 16,1% pour les studios, tandis que celles des grands appartements devenaient plus modérées (+7% sur un an).
L'augmentation des prix des maisons, contenue jusqu'à l'été, s'est élevée à +6,7% (1.521 EUR/m2), conforme à la hausse observée en 2001 et en 2002.
"Si le marché a bénéficié d'une conjoncture des taux et de conditions d'emprunt particulièrement favorables, la montée du chômage et la forte progression des prix ont provoqué une nette déterioration de l'indicateur de solvabilité de la demande (capacité à venir sur le marché immobilier)", a expliqué Philippe Audras.
Tout en assurant qu'il n'y aurait "pas de krach immobilier, les conditions d'acquisitions (taux d'intérêts...) étant toujours favorables", M. Audras n'a pas caché son "inquiétude" devant cette "forme de fragilisation de la demande".
Rompant avec l'expansion constatée depuis plusieurs années, le marché de l'immobilier ancien faiblit et "l'année 2003 devrait se terminer moins bien qu'elle n'a débuté", prévoit la FNAIM qui envisage la perte de quelque "10 à 15.000 transactions" sur plus de 600.000 au total, par rapport à 2002.
Au premier trimestre, le marché s'est particulièrement bien tenu avec un nombre de transactions qui n'a perdu que 1,8% contre 5% lors de la même période en 2002, mais il a été "hésitant au deuxième trimestre" et s'est "dégradé au troisième", a observé M. Audras. Or, habituellement, durant les mois d'été, l'activité progresse de manière sensible, a-t-il précisé.
Sur un an, l'activité a fléchi mais à un rythme modéré (-1,9%). Les ventes d'appartements ont régressé de 6% tandis que celles des maisons sont demeurées stables (+0,1%).
Michel Mouillart, spécialiste de la conjoncture dans l'immobilier, relève un clivage entre la partie nord de la France qui enregistre un recul sensible de l'activité (-7,1% en Ile-de-France, -10,1% dans l'Ouest, -7,3% dans le Nord et l'Est) et le sud qui enregistre de bons scores (+7,6% dans le Sud-Ouest, dont +13,5% pour les maisons, +4,7% dans le Sud-Est).
C'est au Nord également que la progression des prix est la moins vive avec +7,5% dans l'Ouest, +4,3% dans le Nord et l'Est tandis que le Sud-Ouest et le Sud-Est enregistrent encore des hausses de respectivement 18,7% et 15,8%.