Le bureau de surveillance fédéral de l'immobilier américain (Ofheo) a indiqué jeudi que les prix de l'immobilier résidentiel ont continué d'augmenter au 1er trimestre 2006 aux Etats-Unis, mais moins rapidement que sur les périodes précédentes.
Au premier trimestre 2006, les prix de limmobilier ont enregistré une hausse de 2,03%, soit une augmentation de 8,12% en rythme annuel et de 12,54% sur douze mois, selon l'Ofheo. Il sagit de la plus faible hausse enregistrée depuis la même période en 2004 où elle avait été de 1,70%.
«Ces chiffres montrent que la progression des prix moyens de l'immobilier résidentiel est peut-être plus soutenue que ce à quoi certains s'attendaient», a souligné James Lockhart, directeur de l'Ofheo, avant de préciser : «Mais ils montrent toutefois que l'augmentation des prix ralentit dans certaines régions, surtout celles où ils avaient le plus augmenté».
Selon l'économiste en chef de l'Ofheo, Patrick Lawler, «l'augmentation des stocks de logements en vente et la hausse des taux d'intérêt modère la demande». La hausse importante l'an dernier des prix de l'immobilier aux Etats-Unis fait craindre à certains économistes une baisse soudaine qui aurait des effets néfastes sur la consommation des ménages, le principal moteur de la croissance de l'économie américaine.
Dans les minutes de sa réunion du 10 mai publiées mercredi, le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine (FOMC) a estimé que «le rythme d'appréciation du prix des logements semble avoir ralenti par rapport aux niveaux élevés constatés l'été dernier».
«Ces chiffres montrent que la progression des prix moyens de l'immobilier résidentiel est peut-être plus soutenue que ce à quoi certains s'attendaient», a souligné James Lockhart, directeur de l'Ofheo, avant de préciser : «Mais ils montrent toutefois que l'augmentation des prix ralentit dans certaines régions, surtout celles où ils avaient le plus augmenté».
Selon l'économiste en chef de l'Ofheo, Patrick Lawler, «l'augmentation des stocks de logements en vente et la hausse des taux d'intérêt modère la demande». La hausse importante l'an dernier des prix de l'immobilier aux Etats-Unis fait craindre à certains économistes une baisse soudaine qui aurait des effets néfastes sur la consommation des ménages, le principal moteur de la croissance de l'économie américaine.
Dans les minutes de sa réunion du 10 mai publiées mercredi, le Comité monétaire de la Réserve fédérale américaine (FOMC) a estimé que «le rythme d'appréciation du prix des logements semble avoir ralenti par rapport aux niveaux élevés constatés l'été dernier».