Selon lanalyse du courtier en crédits meilleurtaux.com, la hausse de linflation pourrait profiter aux particuliers qui ont emprunté pour acheter un logement. La conjoncture serait favorable à une réduction mécanique du taux dendettement de départ.
Linflation serait-elle profitable aux emprunteurs ? Le courtier en crédits meilleurtaux.com vient de présenter une interprétation financière de la hausse de linflation.
Selon la société, les emprunteurs dans le domaine immobilier «verront la part de leur dépense consacrée aux remboursements demprunts immobilier baisser de manière significative» . Lexplication est aussi simple que mécanique. «On part du principe que linflation progresse de 3.2% et que les revenus des ménages salignent sur cette progression" , souligne Christophe Crémer, le directeur de la structure. Du même coup, la part consacrée au remboursement du crédit tend à diminuer, proportionnellement au renforcement de linflation. Au final, les revenus disponibles de lemprunteur sont donc en progression. Leffet est surtout ressenti avec un taux fixe, même si, selon Christophe Crémer, «le taux révisable évolue, mais moins vite que linflation» .
Une analyse à replacer dans son contexte
Une analyse partiellement partagée par un courtier concurrent, Empruntis.com, lequel estime que le raisonnement nest applicable quaux taux fixes et doit être relativisé dans le contexte actuel : «linflation va se traduire, à court terme, par une perte de pouvoir dachat, puis leffet favorable nexistera que si les salaires augmentent. (...)Notre ouverture sur le monde risque de rendre la progression des salaires plus lente, voire bien inférieure à linflation» .
En tout état de cause, dans lhypothèse de foyers dont les salaires progresseraient au même rythme que linflation, les simulations réalisées par les courtiers sont formelles. Selon Empruntis.com, pour une mensualité de 990 consentie avec un salaire de 3000, si linflation se poursuit à un rythme annuel de 3%, l "endettement passerait de 33% à 30%" sur 3 ans. Meilleurtaux.com quant à lui estime quavec une hausse moyenne des prix de 2% sur toute la durée du prêt, le taux dendettement initial de 33% passerait à 28,6% sur 15 ans, 27,2% sur 20 ans et 25,8% sur 25 ans.
«Finalement, les propriétaires qui ont emprunté pour payer leur logement verront leurs revenus progresser tandis que les locataires seront soumis à laugmentation de leurs loyers» , conclut Christophe Crémer.
Reste que la hausse de loyers devrait être assez modérée, dans la mesure où le nouvel indice de référence des loyers (IRL) est désormais indexée sur lindice des prix hors tabac et hors loyer (qui a augmenté de 1.8% en un an au premier trimestre 2008). Les propriétaires quant à eux ont également dautres dépenses à assurer en dehors de leur crédit, comme par exemple des charges de copropriété ou des réparations ponctuelles (chaudière, toiture...).
Selon la société, les emprunteurs dans le domaine immobilier «verront la part de leur dépense consacrée aux remboursements demprunts immobilier baisser de manière significative» . Lexplication est aussi simple que mécanique. «On part du principe que linflation progresse de 3.2% et que les revenus des ménages salignent sur cette progression" , souligne Christophe Crémer, le directeur de la structure. Du même coup, la part consacrée au remboursement du crédit tend à diminuer, proportionnellement au renforcement de linflation. Au final, les revenus disponibles de lemprunteur sont donc en progression. Leffet est surtout ressenti avec un taux fixe, même si, selon Christophe Crémer, «le taux révisable évolue, mais moins vite que linflation» .
Une analyse à replacer dans son contexte
Une analyse partiellement partagée par un courtier concurrent, Empruntis.com, lequel estime que le raisonnement nest applicable quaux taux fixes et doit être relativisé dans le contexte actuel : «linflation va se traduire, à court terme, par une perte de pouvoir dachat, puis leffet favorable nexistera que si les salaires augmentent. (...)Notre ouverture sur le monde risque de rendre la progression des salaires plus lente, voire bien inférieure à linflation» .
En tout état de cause, dans lhypothèse de foyers dont les salaires progresseraient au même rythme que linflation, les simulations réalisées par les courtiers sont formelles. Selon Empruntis.com, pour une mensualité de 990 consentie avec un salaire de 3000, si linflation se poursuit à un rythme annuel de 3%, l "endettement passerait de 33% à 30%" sur 3 ans. Meilleurtaux.com quant à lui estime quavec une hausse moyenne des prix de 2% sur toute la durée du prêt, le taux dendettement initial de 33% passerait à 28,6% sur 15 ans, 27,2% sur 20 ans et 25,8% sur 25 ans.
«Finalement, les propriétaires qui ont emprunté pour payer leur logement verront leurs revenus progresser tandis que les locataires seront soumis à laugmentation de leurs loyers» , conclut Christophe Crémer.
Reste que la hausse de loyers devrait être assez modérée, dans la mesure où le nouvel indice de référence des loyers (IRL) est désormais indexée sur lindice des prix hors tabac et hors loyer (qui a augmenté de 1.8% en un an au premier trimestre 2008). Les propriétaires quant à eux ont également dautres dépenses à assurer en dehors de leur crédit, comme par exemple des charges de copropriété ou des réparations ponctuelles (chaudière, toiture...).