Le chiffre d'affaires de Vinci, le premier groupe mondial de concessions et de construction, s'établit à 7,7 milliards d'euros au 1er trimestre 2011, en hausse de 25,4% par rapport à celui du 1er trimestre 2010. Mais à structure comparable, le chiffre d'affaires s'accroît de 9,5%.
Outre un effet de change favorable de 0,9%, la progression du chiffre d'affaires qui s'établit à 7,7 milliards d'euros intervient notamment grâce à l'acquisition réalisée courant 2010, de Cegelec et Faceo dans le pôle Energies, et Tarmac chez Eurovia, ces trois sociétés représentant une contribution de 0,8 milliard d'euros sur la période.
Sur le trimestre, les revenus tirés des concessions (autoroutes et parkings) se sont élevés à 1,14 milliard d'euros, en hausse de 6,4%, tandis que le pôle Energies génère un bénéfice de 1,98 milliard d'euros avec une hausse de 81,7% à structure réelle mais qui ne représente que 5,5% à structure comparable. Il est aussi constaté une forte croissance d'Eurovia (+21,5%) pour un bénéfice de 1,4 milliard d'euros ainsi qu'une solide performance pour Vinci Construction (+14,4%) avec un chiffre d'affaires de 6,6 milliards d'euros. La vache à lait reste l'activité de travaux, appelée le «contracting» qui a rapporté à lui seul 6,5 milliards d'euros, en hausse de 30,7% à structure réelle, mais de seulement 11,7% à données constantes.
Au cours des derniers mois, le groupe a remporté le contrat de construction de la ligne à grande vitesse Tour-Bordeaux, le plus grand projet d'infrastructures en Europe, et a été désigné pour construire et exploiter le futur aéroport de Nantes, ce qui explique un carnet de commandes au 31 mars en progression de 9% sur celui de fin mars 2010 et qui atteint une somme de 26,6 milliards d'euros.