La Fédération nationale des travaux publics a annoncé jeudi que l'activité des entreprises de travaux publics a crû de 2% en valeur en 2003 sur un an, avec un chiffre d'affaires total de 29,4 milliards d'euros. 2004 devrait être stable.
L'année 2003 se termine avec "des tensions à la baisse sur les prix,signe d'une inquiétude des entrepreneurs quant à leur volume d'activité, et desperspectives à court terme positives en termes d'activité et d'emploi, grâcenotamment à la bonne tenue de la construction de logements", a commenté laFNTP dans un communiqué.
En 2004, la croissance de l'activité dans les travaux publics devrait sesituer entre 0% et +2%, toujours en valeur, a précisé la Fédération.
La FNTP constate "l'impécuniosité de l'Etat qui réduira une nouvelle fois ses investissements" et "espère une reprise de l'investissement privé pour alimenter sa propre croissance".
La part directe de l'Etat dans l'activité 2003 a été de 6,5%. Le montanttotal des travaux a reculé de 3% sur un an et devrait connaître une nouvelle baisse en 2004, comprise entre 2 et 4%, selon la FNTP.
Les contrats de plan Etat-régions ont été "très pénalisés par les gelssuccessifs des crédits d'Etat de 2002 à 2003" et "le retard du volet routieratteindra 17 mois à la fin 2004", a souligné la Fédération, ajoutant que "de nouveaux gels sont attendus".
La part des collectivités locales a été de 43,6%, leur activité ayant augmenté de 4% en valeur. La FNTP prévoit qu'au mieux les collectivitéslocales maintiendront leurs commandes en 2004 et qu'au pire elles lesréduiront de 2%.
Les entreprises publiques et les sociétés d'économie mixte de transportsont concouru à l'activité à hauteur de 17,9% en 2003. Après une hausse de 5% en valeur des chantiers en 2003, la FNTP attend pour 2004 une progressioncomprise entre 2 et 3%, notamment grâce à la construction de la ligne TGV Est.
La croissance la plus forte de l'activité dans les transports publics devrait venir en 2004 du secteur privé et se situer entre 2,5 et 5%, aprèsun recul de 1% en 2003. "La reprise en cours dans les services peut être très favorable via notamment les activités de distribution (aires de stockage) et de logistique (plateformes multimodales)", estime la FNTP.
En 2004, la croissance de l'activité dans les travaux publics devrait sesituer entre 0% et +2%, toujours en valeur, a précisé la Fédération.
La FNTP constate "l'impécuniosité de l'Etat qui réduira une nouvelle fois ses investissements" et "espère une reprise de l'investissement privé pour alimenter sa propre croissance".
La part directe de l'Etat dans l'activité 2003 a été de 6,5%. Le montanttotal des travaux a reculé de 3% sur un an et devrait connaître une nouvelle baisse en 2004, comprise entre 2 et 4%, selon la FNTP.
Les contrats de plan Etat-régions ont été "très pénalisés par les gelssuccessifs des crédits d'Etat de 2002 à 2003" et "le retard du volet routieratteindra 17 mois à la fin 2004", a souligné la Fédération, ajoutant que "de nouveaux gels sont attendus".
La part des collectivités locales a été de 43,6%, leur activité ayant augmenté de 4% en valeur. La FNTP prévoit qu'au mieux les collectivitéslocales maintiendront leurs commandes en 2004 et qu'au pire elles lesréduiront de 2%.
Les entreprises publiques et les sociétés d'économie mixte de transportsont concouru à l'activité à hauteur de 17,9% en 2003. Après une hausse de 5% en valeur des chantiers en 2003, la FNTP attend pour 2004 une progressioncomprise entre 2 et 3%, notamment grâce à la construction de la ligne TGV Est.
La croissance la plus forte de l'activité dans les transports publics devrait venir en 2004 du secteur privé et se situer entre 2,5 et 5%, aprèsun recul de 1% en 2003. "La reprise en cours dans les services peut être très favorable via notamment les activités de distribution (aires de stockage) et de logistique (plateformes multimodales)", estime la FNTP.