Le groupe de BTP japonais Haseko a demandé à ses banques créancières d'approuver la conversion de 150 milliards de yens (1,29 milliard d'euros) de dettes en actions afin de rétablir sa situation financière, faisant appel une nouvelle fois à ses principaux bailleurs de fonds.
En échange de cette opération qui verraient un renforcement dans son capital des banques Daiwa, Chuo Mitsui Trust and Banking et Industrial Bank of Japan, Haseko, l'un des leaders sur le segment des grands ensembles de logements au Japon, s'est engagé à réduire de 10% ses coûts de main d'oeuvre d'ici à 2005.
"En utilisant cette assistance supplémentaire, (...) nous accélérerons la remise en ordre de nos actifs et réduirons la dette du groupe de 540 milliards à 250 milliards en trois ans", a promis Haseko dans un communiqué.
En mai 1999, Haseko avait déjà obtenu un abandon de créances de la part de 32 banques, qui avaient tiré un trait sur 354,6 milliards de yens.
Mais le groupe a décidé de solliciter une nouvelle fois les banques car il lui semblait difficile de tenir ses engagements antérieurs, qui étaient de réduire sa dette à 160 milliards d'ici à... 2014.
"Dans le contexte actuel, difficile pour l'industrie de la construction, nous devons renforcer la confiance dans notre groupe", a expliqué le directeur général ("president") du groupe Toshihida Dake, tout en assurant que le plan de restructuration étalé sur 15 ans progressait comme prévu.
M. Dake a expliqué que les nouvelles règles de comptabilité japonaises, qui à partir de cette année obligent les entreprises à évaluer leur portefeuille boursier et d'autres actifs à leur valeur marchande, avaient un effet néfaste sur le groupe, qui table sur des dépréciations de 200 milliards de yens sur ses actifs et doit de surcroît affronter la déflation.
"Nous pensons à accepter des injections de capitaux (d'autres entreprises) mais nous ne pouvons révéler leurs noms aujourd'hui", a indiqué également M. Dake.
"Haseko se retirera de toutes les offres de travaux publics, sauf des projets qu'il est en train de mener", a précisé le directeur général adjoint du groupe, Takashi Iwao.
Selon la dernière version de son plan de restructuration, le constructeur veut établir un holding d'ici avril 2005, et envisage des alliances avec d'autres constructeurs.
Selon la presse japonaise, les trois principales banques créancières d'Haseko devraient accepter sa proposition, mais le groupe a précisé qu'il lui restait encore, pour que le plan aboutisse, à obtenir du ministère de l'Aménagement du Territoire de ne pas appliquer pour son cas une loi japonaise stipulant qu'une banque ne peut détenir plus de 5% de son débiteur.
Le secteur de la construction est un des plus touchés par la crise au Japon, qui a fait chuter les prix de l'immobilier et les commandes publiques depuis le dégonflement de la bulle spéculative, au début des années 1990.
"En utilisant cette assistance supplémentaire, (...) nous accélérerons la remise en ordre de nos actifs et réduirons la dette du groupe de 540 milliards à 250 milliards en trois ans", a promis Haseko dans un communiqué.
En mai 1999, Haseko avait déjà obtenu un abandon de créances de la part de 32 banques, qui avaient tiré un trait sur 354,6 milliards de yens.
Mais le groupe a décidé de solliciter une nouvelle fois les banques car il lui semblait difficile de tenir ses engagements antérieurs, qui étaient de réduire sa dette à 160 milliards d'ici à... 2014.
"Dans le contexte actuel, difficile pour l'industrie de la construction, nous devons renforcer la confiance dans notre groupe", a expliqué le directeur général ("president") du groupe Toshihida Dake, tout en assurant que le plan de restructuration étalé sur 15 ans progressait comme prévu.
M. Dake a expliqué que les nouvelles règles de comptabilité japonaises, qui à partir de cette année obligent les entreprises à évaluer leur portefeuille boursier et d'autres actifs à leur valeur marchande, avaient un effet néfaste sur le groupe, qui table sur des dépréciations de 200 milliards de yens sur ses actifs et doit de surcroît affronter la déflation.
"Nous pensons à accepter des injections de capitaux (d'autres entreprises) mais nous ne pouvons révéler leurs noms aujourd'hui", a indiqué également M. Dake.
"Haseko se retirera de toutes les offres de travaux publics, sauf des projets qu'il est en train de mener", a précisé le directeur général adjoint du groupe, Takashi Iwao.
Selon la dernière version de son plan de restructuration, le constructeur veut établir un holding d'ici avril 2005, et envisage des alliances avec d'autres constructeurs.
Selon la presse japonaise, les trois principales banques créancières d'Haseko devraient accepter sa proposition, mais le groupe a précisé qu'il lui restait encore, pour que le plan aboutisse, à obtenir du ministère de l'Aménagement du Territoire de ne pas appliquer pour son cas une loi japonaise stipulant qu'une banque ne peut détenir plus de 5% de son débiteur.
Le secteur de la construction est un des plus touchés par la crise au Japon, qui a fait chuter les prix de l'immobilier et les commandes publiques depuis le dégonflement de la bulle spéculative, au début des années 1990.