VIDÉO. Le Pavillon de l'Arsenal accueille une exposition sur le logement à Paris. Son objectif ? Mettre en avant des solutions architecturales innovantes concernant les habitats collectifs. En parallèle, des vidéos de présentation des projets ont été publiées par l'exposant.
L'exposition "Habiter plus habiter mieux", qui se tient au Pavillon de l'Arsenal (4e arrondissement de Paris), retrace l'histoire du logement collectif dans la capitale depuis sa généralisation, à la fin du 18e siècle. De plus, elle met en avant 63 projets architecturaux innovants dans ce domaine, à travers trois grandes thématiques : comment inventer de nouveaux lieux, faire face à la crise écologique globale et créer de nouvelles façons d'habiter. Le Pavillon de l'Arsenal et Batiactu vous proposent une sélection des films de la collection "Paris Actualités" présentant des immeubles de logements récemment construits dans la capitale.
"Un microcosme avec une mixité d'usage"
Sur les lieux de l'ancien hôpital Saint-Vincent-de-Paul, 82 avenue Denfert-Rochereau dans le 14e arrondissement de Paris, les associations Aurore et Yes We Camp et la Scic Plateau Urbain ont créé un écosystème solidaire de 3,4 hectares dont 52.000 m² d'espaces couverts qui accueillent 600 personnes, 250 entreprises, 500 salariés et 350 visiteurs par jour. "L'idée, c'est de décaler le regard tout en créant ce confort minimum dont on a besoin pour se sentir en sécurité et ne plus être dans une friche ou un hôpital désaffecté", explique Aurore Rapin, de l'association Yes We Camp, responsable des Grands Voisins. Les trois organismes se sont alliés pour créer un "microcosme avec une mixité d'usage", indique William Dufourcq, directeur du site et membre de l'association Aurore. Outre les nombreuses activités proposées, des foyers d'hébergement d'urgence, des centres de stabilisation, des espaces pour le travail social ou encore des incubateurs d'entreprises et d'associations sur le court-terme font vivre le lieu. "On cherche à mettre en relation ces locaux vacants avec ces porteurs de projets en contactant les propriétaires, en leur mettant en avant les bénéfices des occupations temporaires, les bénéfices financiers, les bénéfices urbains et sociaux puisqu'en créant des projets temporaires on peut répondre aux besoins d'un territoire qui ne sont pas forcément satisfaits", précise Jean-Baptiste Roussat, géographe urbaniste et directeur général délégué de la Scic Plateau urbain.