D'ici à 5 ans, la ville de Marseille souhaite éradiquer près de 60 % des 692 logements « indignes » répertoriés sur l'ensemble de son territoire. Cet objectif sera présenté lundi lors du conseil municipal dédié au logement.
Après un premier plan d'éradication de l'habitat indigne signé en février 2002 avec l'Etat, Marseille va aujourd'hui plus loin. Et lance un «nouveau dispositif» . L'objectif : passer à «une phase plus significative et opérationnelle», explique Danielle Servant, adjointe au maire déléguée au logement et à l'habitat.
Dans ce cadre, la ville s'est ainsi fixé comme objectif de traiter 450 immeubles sur les 692 repartis sur l'ensemble de la ville. Parmi ces 450 immeubles, 300 devraient être réhabilités par leur propriétaire pour des travaux estimés à 120 M', dont 24 M' seront subventionnés par la ville.
Le solde devrait quant à lui être restructuré « en profondeur ». Autrement dit, les travaux seront pris en charge par les pouvoirs publics, les propriétaires ne pouvant les assumer eux-mêmes. Et Henri Loisel, secrétaire général adjoint de la ville, de déclarer que dans certains cas, ces procédures aller «jusqu'à l'expropriation».
Une action de prévention
Après avoir agi pendant plusieurs années seulement «en cas de sinistre» sur ces immeubles insalubre set dangereux, la municipalité souhaite désormais faire de la «prévention». Pour cela, elle a ainsi rendu public le cas d'un immeuble. Cela «doit servir d'exemple aux propriétaires qui se comportent comme des marchands de sommeil», a déclaré Philippe Berger, adjoint au maire chargé de la commission sécurité.
Le cas cité concerne un immeuble du 3ème arrondissement : il a fait l'objet d'un arrêté d'interdiction d'occupation le 28 novembre, au terme de mises en demeure et d'une procédure accélérée grâce à la loi Borloo d'août 2003, en raison de la carence constatée de la co-propriété. «Je suis choqué et scandalisé, la plupart des propriétaires sont des notables ou des cabinets de gestion qui ont pignon sur rue et qui ont les moyens de réaliser les travaux!», s'est-il exclamé. Et de souligner : c'est «une chose d'être propriétaire et de faire de l'argent mais il faut respecter la sécurité et la dignité des personnes».
Cet immeuble de 35 studios abritait 60 personnes. Ces dernières sont en cours de relogement, une partie par leurs propriétaires, la majorité par les services sociaux. Le bâtiment devrait quant à lui être muré d'ici une semaine.
Dans ce cadre, la ville s'est ainsi fixé comme objectif de traiter 450 immeubles sur les 692 repartis sur l'ensemble de la ville. Parmi ces 450 immeubles, 300 devraient être réhabilités par leur propriétaire pour des travaux estimés à 120 M', dont 24 M' seront subventionnés par la ville.
Le solde devrait quant à lui être restructuré « en profondeur ». Autrement dit, les travaux seront pris en charge par les pouvoirs publics, les propriétaires ne pouvant les assumer eux-mêmes. Et Henri Loisel, secrétaire général adjoint de la ville, de déclarer que dans certains cas, ces procédures aller «jusqu'à l'expropriation».
Une action de prévention
Après avoir agi pendant plusieurs années seulement «en cas de sinistre» sur ces immeubles insalubre set dangereux, la municipalité souhaite désormais faire de la «prévention». Pour cela, elle a ainsi rendu public le cas d'un immeuble. Cela «doit servir d'exemple aux propriétaires qui se comportent comme des marchands de sommeil», a déclaré Philippe Berger, adjoint au maire chargé de la commission sécurité.
Le cas cité concerne un immeuble du 3ème arrondissement : il a fait l'objet d'un arrêté d'interdiction d'occupation le 28 novembre, au terme de mises en demeure et d'une procédure accélérée grâce à la loi Borloo d'août 2003, en raison de la carence constatée de la co-propriété. «Je suis choqué et scandalisé, la plupart des propriétaires sont des notables ou des cabinets de gestion qui ont pignon sur rue et qui ont les moyens de réaliser les travaux!», s'est-il exclamé. Et de souligner : c'est «une chose d'être propriétaire et de faire de l'argent mais il faut respecter la sécurité et la dignité des personnes».
Cet immeuble de 35 studios abritait 60 personnes. Ces dernières sont en cours de relogement, une partie par leurs propriétaires, la majorité par les services sociaux. Le bâtiment devrait quant à lui être muré d'ici une semaine.