DRAME. Le Gouvernement a demandé des sanctions "exemplaires" s'il s'avérait qu'un immeuble d'habitations qui a pris feu à Aubervilliers était loué dans des conditions indignes. Et rappelle les dispositions prises dans la loi Elan pour lutter contre les marchands de sommeil.

Un incendie a frappé un immeuble d'habitations de la ville d'Aubervilliers (Seine-Saint-Denis), le 19 août, faisant 23 blessés d'après le bilan communiqué par la brigade des sapeurs-pompiers de Paris (BSPP). Certains éléments laissent visiblement penser que des appartements y étaient loués dans des conditions indignes. Ce qui a amené le Gouvernement à demander des "sanctions exemplaires" si tel était bien le cas.

 

La lutte contre les marchands de sommeil, "priorité du Gouvernement"

 

"Une enquête préliminaire a été lancée par le Parquet, afin que toute la lumière soit faite sur les conditions d'occupation et d'hébergement par les habitants de l'immeuble et l'origine de l'incendie", précise le ministère de la Cohésion des territoires dans un communiqué de presse. "La lutte contre les marchands de sommeils, qui exploitent la détresse des plus fragiles vivant dans des conditions indignes, est une priorité du Gouvernement", rappelle d'ailleurs Jacques Mézard.

 

 

"Nous agissons en amont en interdisant de manière systématique l'acquisition de biens immobiliers par les marchands de sommeils", précise Julien Denormandie, secrétaire d'État. "Nous agissons aussi en aval, avec la confiscation systématique de leurs biens immobiliers et des indemnités d'expropriation, en instaurant une présomption de revenus et en systématisant les astreintes à leur encontre. Il faut frapper au portefeuille ces marchands de misère, pour éviter que d'autres drames ne se produisent."

 


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