La durée des prêts sest allongée de 7 mois sur lannée 2007. Cest ce qui ressort dun rapport publié par lObservatoire du financement des marchés résidentiels. Cette étude montre aussi que 59% des prêts contractés sont dune durée initiale entre 20 et 30 ans. Détails.
En 2007, lallongement des durées a été de lordre de sept mois pour sétablir en décembre à 225 mois en moyenne (18 ans et 9 mois), soit 255 mois pour laccession dans le neuf et 239 mois dans lancien. Cest ce que rapporte lObservatoire du financement des marchés résidentiels, dans une étude réalisée par Crédit Logement et CSA.
En décembre 2007, 59% des prêts à laccession étaient dune durée à lorigine entre 20 et 30 ans. A titre de comparaison, en 2005 60,7% des prêts étaient dune durée dorigine de 15 à 25 ans ; alors quen 2003, la majeure partie des prêts pour laccession (60,4%) était dune durée de 10 à 20 ans. Le rapport souligne cependant que les prêts aux durées les plus longues, ceux de 30 ans et plus, ne concernent quune faible part de la production, soit 5,1%.
Lallongement des durées est engendré, selon lobservatoire, par «la transformation des pratiques des emprunteurs les moins avancés dans le cycle de vie». Ainsi, en 2001, seuls 20,9% des moins de 35 ans contractaient des prêts sur 20 ans et plus, alors quils étaient 73,8% en 2007. De même, en 2001 les 65 ans et plus étaient 59,3% à contracter des prêts de moins de 10 ans ; en 2007, la plus grande partie de cette classe dâge (38,7%) a contracté des prêts de 10 à 15 ans.
Hausse des taux
En décembre 2007, 89,3% des prêts étaient souscrits à un taux compris entre 4,25 et 5%. En comparaison, 1,5% des prêts possédaient des taux dans cette fourchette en 2005. Si lon observait en 2005 45% des prêts à un taux inférieur à 3,5%, ils ne sont plus que 3,1% dans ce cas en décembre 2007.
Létude indique que «la remontée des taux reste encore compensée par la poursuite de lallongement des durées». En effet, les conditions de crédit «ne se sont quasiment pas détériorées depuis plus de 18 mois». Le niveau des mensualités pour un capital emprunté similaire a augmenté de 0,9% entre lété 2005 et décembre 2007, puis a diminué de 3,6% sous leffet du crédit dimpôt mis en place pour encourager laccession à la propriété.
En décembre 2007, 59% des prêts à laccession étaient dune durée à lorigine entre 20 et 30 ans. A titre de comparaison, en 2005 60,7% des prêts étaient dune durée dorigine de 15 à 25 ans ; alors quen 2003, la majeure partie des prêts pour laccession (60,4%) était dune durée de 10 à 20 ans. Le rapport souligne cependant que les prêts aux durées les plus longues, ceux de 30 ans et plus, ne concernent quune faible part de la production, soit 5,1%.
Lallongement des durées est engendré, selon lobservatoire, par «la transformation des pratiques des emprunteurs les moins avancés dans le cycle de vie». Ainsi, en 2001, seuls 20,9% des moins de 35 ans contractaient des prêts sur 20 ans et plus, alors quils étaient 73,8% en 2007. De même, en 2001 les 65 ans et plus étaient 59,3% à contracter des prêts de moins de 10 ans ; en 2007, la plus grande partie de cette classe dâge (38,7%) a contracté des prêts de 10 à 15 ans.
Hausse des taux
En décembre 2007, 89,3% des prêts étaient souscrits à un taux compris entre 4,25 et 5%. En comparaison, 1,5% des prêts possédaient des taux dans cette fourchette en 2005. Si lon observait en 2005 45% des prêts à un taux inférieur à 3,5%, ils ne sont plus que 3,1% dans ce cas en décembre 2007.
Létude indique que «la remontée des taux reste encore compensée par la poursuite de lallongement des durées». En effet, les conditions de crédit «ne se sont quasiment pas détériorées depuis plus de 18 mois». Le niveau des mensualités pour un capital emprunté similaire a augmenté de 0,9% entre lété 2005 et décembre 2007, puis a diminué de 3,6% sous leffet du crédit dimpôt mis en place pour encourager laccession à la propriété.